Nom : O'Callaghan
Prénom : Ailill
Surnom : Ali, plus facile à prononcer pour des russes
Age : 26 ans
Profession : hommes de main des Cannibales, officiellement sans emploi

Taille : 1m85

Corpulence : Ailill est de corpulence tout ce qu'il y a de plus banal. Ni trop gros, ni trop maigre, d'une taille même un peu élancée, il paraitra certes frêle par rapport aux plus musclés des loubards, mais saura en imposer vis à vis des petits freluquets. Sa grande taille l'aide sans doute à paraître plus imposant qu'il ne l'est. Il est assez musclé, plus par la force des choses d'ailleurs que par réel culte du body-building, mais il reste d'assez fine carrure, ce qui lui donne une allure générale plus nerveuse que robuste.

Allure générale : S'il n'est pas d'une beauté universelle, Ailill a du charme et il le sait. Ses yeux d'un bleu de glace rencontrent assurément un succès assez marqué, notamment auprès de la gente féminine, et sont sans doute aussi son trait physique le plus marquant par leur intensité. En effet, son regard perçant semble vouloir vous marquer de son sceau à tout jamais dès qu'il pose le regard sur vous. Du moins quand il le pose la première fois. S'il vous classe dans la catégorie des personnalités intéressantes (ou utiles au choix), sans doute vous accordera-t-il longtemps ce regard si pénétrant, si observateur, comme s'il voulait lire en vous et percer tous vos secrets. Si par malheur, il vous classe dans la catégorie des insignifiants, son regard se fera plus... dédaigneux. Voire méprisant. Donnant alors toute leur froideur à leur teinte de glace.
Un autre trait physique est assez marquant chez ce jeune homme : ses cheveux. Malgré son jeune âge, ils sont d'un gris presque blanc très prononcé. un héritage familiale en fait, son frère cadet ayant la même caractéristique, tout comme sa mère l'avait avant eux. Sans doute les derniers événements ont-ils également avancé quelque peu ce phénomène congénital... Même si cette couleur particulière n'est pas forcément des plus faciles à porter, Ailill n'en a pas honte pour autant et leur a gardé leur teinte naturelle (contrairement à son frangin qui préférait les teindre). Il les porte alors tantôt courts, tantôt longs, selon son humeur. Le court l'emporte ces temps-ci. Plus pratique vu les circonstances, dirons-nous.
D'allure générale plutôt nonchalante, il reste pourtant toujours en alerte, vigile, les sens aux aguets. Cette vigilance se voit d'ailleurs dans son regard sans cesse à tout observer ce qu'il peut se passer autour de lui, guettant même les ombres les plus profondes. Il aime poser. Ancien tombeur de ces dames dans l'âme, il n'a pu se défaire de ses habitudes de gentilhomme ou de "dandy" comme diraient certains. Un canapé trône au milieu de la pièce ? Il n'aura nulle honte à l'accaparer pour lui seul, chaussures sur l'un des renforts et tête dans le vide. Un mur pour simple support ? Qu'à cela ne tienne, il se fera une joie de poser là aussi, une jambe en appui, un coude contre un chambranle de porte, une main sur les hanches... Il aime poser jusque dans l'action, même si ce n'est pas, à son plus grand damne, toujours possible. Cela lui a valu d'ailleurs quelques mésaventures et quelques cicatrices par ci par là, même si souvent anodines et peu visibles (enfin sauf pour les intimes).
Très porté sur les cigarettes, il aime aussi prendre pose avec elles. Il faut avouer... Une cigarette, ca aide à poser.
Question vêtement, là aussi il aime se mettre en valeur. Pantalons de cuir (enfin quand il n'est pas troué par la force des choses, maudites créatures), chemises à col ouvert, vestes en cuir, rouges ou noires c'est selon (en fonction aussi de ce qu'il trouve, il doit bien l'avouer), bottes type militaires... Et s'il aime s'habiller de beaux habits, il n'hésitera pas à critiquer un style qui lui semble ringard, le tout avec le venin qui le caractérise de sa voix grave et profonde. Bref, s'il n'était pas à Saint Petersbourg, on aurait pu le prendre pour un comédien se mettant en scène. Ce qu'il n'est pas loin d'être en fait...
En effet sous ces airs de "je-m'en-foutisme" et "je-me-crois-le-meilleur", il n'est pas forcément aussi assuré qu'il le laisse à penser. D'ordinaire il sait assez bien le cacher, mais si vous le poussez un peu dans ses derniers retranchements, vous verrez un petit tic nerveux au coin de ses lèvres, des yeux qui se plissent pour ne former qu'une fente sous l'effet de la concentration qui le taraude afin de trouver vite une parade, ou encore une veine temporale battant un peu trop fort...

Particularités : quelques cicatrices assez communes en cette période. Sinon rien

Qualités et défauts : Le premier côté que l'on voit chez Ailill est son côté poseur, charmeur envers les femmes, presque mesquin et moqueur, provocateur envers les non femmes (tout compris). Il sait aussi bien émettre des propos enjôleurs que des sarcasmes venimeux. Tout dépend de son interlocuteur. Et tout dépend de l'intérêt que représente ce dernier surtout.
Vous l'aurez compris, Ailill est quelqu'un de particulièrement intéressé. Pour lui, nul bien ni mal, ni personne bonne ou mauvaise, juste ses intérêts comptent. Une personne ne devient alors intéressante et digne d'un minimum de respect que si elle lui est utile pour servir ses intérêts. Ou son plaisir.
C'est aussi un bagarreur. Entendons nous bien : une fois encore il ne se bagarrera avec plaisir que si cela sert son intérêt. Menteur et breteur assez talentueux en somme. Oui, menteur. Toujours dans le même but, il sait habilement mentir quand le besoin s'en fait sentir. Violent aussi quand il se retrouve face à une impasse, un échec. Frapper, tapper, hurler, voilà ce que vous pourrez lui voir faire en de tels moments. Mieux vaut ne pas être alors sa cible.
Mais ne vous y trompez pas, il sait aussi se montrer discret, sous ses airs de "je-veux-me-faire-voir". Si pour assouvir une vengeance ou remplir une mission capitale pour un objectif donné, il doit se montrer discret et se fondre dans l'ombre, il en est tout fait capable.
Car oui, Ailill n'a pas que des défauts, et l'une de ses principales qualités est son habileté à se montrer caméléon et son intelligence acérée. Pas un surdoué non, juste un rusé qui sait mettre ses neurones au service de ses autres talents. Certains ont toruvé dommage qu'il mette ainsi cette intelligence au service de ses seuls intérêts et gachent ses talents. Ces mêmes personnes ont également trouvé dommage alors de quitter ce monde si précipitamment. En effet, intelligent oui, mais intelligence et violence ne font guère bon ménage. Et Ailill a mis cette intelligence au service des Cannibales, ce qui a fait de lui alors un assassin hors paire, un homme de mains diront certaines langues politiquement correctes.
Une autre de ses qualités : il tient ses promesses. Quelque soit le coût qu'il doit payer lui-même pour les tenir. Cela est certes quelque peu contradictoire avec son côté intéressé, mais il a un certain code de l'honneur, même si propre à lui (et que lui-même ne connait pas totalement ?). Ce code étant justement de toujours, quelques soient les circonstances, tenir ses promesses. Cela va de paire avec une certaine loyauté : quand il vous jure d'être loyal, il le sera. Pour l'heure, il a juré loyauté à sa famille. Et à lui.
Enfin s'il y a bien une chose qui le carcatérise, c'est son sens inné de la survie. Son frère et lui ont vécu bien des péripéties, et s'il est toujours de ce monde encore aujourd'hui, c'es grâce à ce sens de la survie.

Croyances et espoirs : Si sa mère était croyante (orthodoxe), il n'a pour sa part aucune religion. Dieu, quelque soit son nom, ne peut exister, ou il n'aurait pas permis de telles ignominies. Ses croyances se bornent alors à lui, lui et encore lui. Et sa famille. Ses espérances ? Survivre et si possible tirer aussi son épingle du jeu dans cette survie. Vivre lui parait alors ensuite subsidiaire.

Regrets et angoisses : Il y a beaucoup de choses qu'il regrette, mais plus que tout, il regrette son jeune frère décédé il y a peu. Quelques jours ou semaines à peine. Ses phobies ? Elles semblent toutes s'être envolés avec l'âme de son frangin. Peur du noir ? Le monde est noir. Peur du vide ? Le monde est vide. Peur d'être enfermé ? Ils sont dans un dôme non ? Pessimiste dîtes-vous ? Tout est dit je pense. La mort de son frère semble avoir tout broyé en lui. Même sa raison...

Évolutions possibles : Secret défense... dans tous les sens du terme^^

Particularités : Il manie très bien (pour ne pas dire à la perfection ? Soyons modeste ^^) les armes de poing, quelles qu'elles soient. Revolvers ou dagues n'ont quasiment plus de secret pour lui. Pour l'heure, il est plutôt adepte des armes traditionnelles, plus fiables selon lui. Peut-être changera-t-il d'avis ?

Origines : Il vient d'Irlande, y est né. Il s'agit du pays de son père. Sa mère toutefois était russe et est la cousine germaine de Grieg Pietrov (la mère de Grieg était soeur avec la mère de la mère de Ailill.... si je ne m'emmêle pas les pinceaux).
Histoire personnelle : Histoire banale que la sienne, qui pourrait se résumer par un irlandais rencontre une russe, fous amoureux transis ils se marient sans autre cérémonie (pas religieuse en tout cas, la foi de la russe n'étant pas bien vu dans ce milieu protestan) que celle de leur union charnelle, ont deux enfants dont l'aîné se nomme Ailill, qui ressemble beaucoup à sa mère, et un plus jeune du nom d'Allister, ressemblant plus à son père. Une vie assez heureuse, d'une banalité affligeante pour le jeune Ailill qui frôlait parfois la délinquance. Détestant les carcans de l'école, il préféra vite courir les rues, avec quelques bandits de bas étages, plutôt que d'étudier. Non qu'il n'en avait pas les capacités, plutôt qu'il trouvait mieux à faire. C'est dans les rues de Belfast qu'il apprit à manier avec dextérité de petites lames, quelqu'elles soient. Seul son frère lui évita les pires ennuis et parvenait souvent à le dissuader des pires folies. Nul doute que sans son frère, bien plus sage que lui, il serait encore écroué... enfin mort écroué...

Et l'invasion? Il était encore à faire les quatre cents coups dans les rues, quand l'invasion eut lieu, en ce 18 février 2018. En fait, sur le coup, rien ne lui parut sortir réellement de l'ordinaire. Même les premiers cris de terreurs ne l'alertèrent pas outre mesure, si ce n'est l'alarme interne sonnant en lui et lui intimant de se mettre à l'abri. A sa décharge, il les avait pris pour des cris de terreurs suite à de nouveaux attentats (des extrémistes religieux avaient repris les hostilités à Belfast ces dernières années). En fait, ce ne fut que l'arrivée de son frère, qui seul Dieu seul sait comment il savait où le retrouver à chaque fois, accourait paniqué vers lui. Ce ne fut surtout que la vue de la créature hideuse qui courait derrière son frère qui lui fit comprendre que quelque chose d'anormal se passait. Et il ne dut qu'à ses réflexes de survie de permettre à son frère et lui de rester en vie. Course effrénée fut alors leur première vision de l'invasion, pour échapper aux griffes acérées de la chose hideuse qui tentait de les happer. ce fut une rude épreuve alors pour sa ruse. Et en cet instant, il bénit sa fâcheuse tendance à trainer partout, lui permettant alors de savoir où tourner, où entrer et où sortir pour semer leur assaillant. Mais semant l'un, ils faillirent bien tomber sur un autre... la ville semblait... envahie.
Invasion dites-vous, évidemment. Cela n'était alors pas si évident que cela sur le moment. incompréhension, peur, terreur, sensation de se retrouver seul au monde, malgré les batailles que les militaires menaient avec les créatures... pas forcément à l'avantage des militaires soit dit en passant. Effrayés les deux garçons tentèrent de rentrer chez eux, dans le secret espoir de retrouver leurs parents. Portes défoncées, murs lacérés, objets et meubles renversés furent le premier accueil qu'ils reçurent. Un cri, du sang giclant, aspergeant le visage horrifié d'Aillil, qui parvint toutefois à étouffer le cri de son benjamin de ses mains. Pas le moment de se faire remarquer, lui siffla son subconscient. Et à pas de loups, il recula, entrainant avec lui son frère alors tétanisé devant la scène horrible qui se jouait devant eux. trois créatures. Dévorant littéralement leurs parents. Ni plus ni moins. Tremblant et à la limite de perdre le peu de raison qu'ils leur restaient, ils se cachèrent en priant tous les saints qu'ils connaissaient, tous les dieux qui voudraient les entendre, de les protéger de cette horreur. Et ils furent protégés. Sans doute les créatures repues avaient trop de sang sur leurs griffes pour être capable d'en sentir un plus frais... ou peut-être avaient-elles repérées une autre proie plus évidente.
Les deux frères n'eurent dans un premier temps aucune force pour sortir de leur cachette et s'endormirent, à quelques mètres à peine du lieu du crime, sans même l'once d'une honte. Ils restèrent jusque tard le lendemain. Mais ils ne pouvaient rester. Le son des combats sonnaient encore dans les rues. Les militaires semblaient gagner un peu de terrain non loin d'eux. ici la mort. Là bas l'espoir. Là bas la vie ? Ils n'en savaient rien mais devaient tenter.
C'est ainsi, que de cachette en cachette, de frayeurs en frayeurs, ils parvinrent à rejoindre le camp des forces armées. Un long périple commença, semé de bien des morts, une hécatombe innommable... Ailill ne saurait vous compter exactement comment ils ont réussi à survivre à un tel périple. Tout est si confus, si... Toujours traqués, toujours à se cacher, piller les décombres, haillons et pourritures étant leur lot avec les quelques survivants les acompagnant. Un ferry, coulant à quelques mètres de la berge occidentale. Arrivée sur une plage par pur miracle. Voyage de villes décimées en villes décimées. Frayeurs constantes, fin, froid... Saint Petersbourg semblait tenir debout, disaient certaines rumeurs. Un homme disait en venir. Homme qui disait aussi tenter de piller ce qu'il pouvait piller pour en faire commerce ensuite dans SP. Homme qui leur proposa de les guider, du moins tant que leur voyage serait sur la même voie. Homme fou qui finit par se faire tuer à trop vouloir tuer. C'est ainsi qu'Ailill apprit aussi à manier les armes à feu. Et à aiguiser ses sens aussi.
De fil en aiguille, après des mois d'errance et de terreur, ils arrivèrent épuisés, à Saint Petersbourg, où on les accueillit, les soigna a minima et leur redonna une forme plus humaine. Les deux frères survécurentt tant bien que mal pendant près d'un an. Un jour, Ailill entendit un nom. Un nom qu'il connaissait bien. Grieg Pietrov. le cousin de sa mère. la clé donc pour les tirer de cette mauvaise situation. Un gang prenait la main des bas quartiers. Un gang créé et dirigé par Grieg. Ni une ni deux, Ailill fit tout pour retrouver la trace de ce cousin. Et il le trouva, même si ce ne fut pas sans peine. Les Cannibales, comme se nommait ce nom, ne se laissaient pas forcément trouver si facilement par le commun des mortels. Et quand il les rencontra, Ailill crut bien voir son dernier jour arriver. Son air fanfaron et provocateur ne semblait pas plaire à ces gros-bras. Heureusement...
Heureusement Grieg reconnut en lui les traits de sa chère cousine défunte. Et il accueillit son petit-cousin à bras ouverts. Lui et son frère. Ailill fut plus que mal accepté par la plupart des lascars du gang, ceux-ci n'appréciant que peu qu'il ait intégré le gang par "relation". Mais Ailill n'en a que faire. Il leur a déjà suffisamment prouvé en ces sept années qu'il a aussi les capacités d'être des leurs. Même si parfois il agit plus subtilement que ces lourdots de première.
Tout bascula toutefois le jour où son frère est décédé. Gravement blessé, il fut mené par Ailill au poste de controle du secteur Haute sécurité en vue d'être soigné décemment... qui refusa toutefois de leur ouvrir ses portes. Laissant Allister mourir dans les bras d'Aillil, ce dont il se souviendra toute sa vie durant. Et qui marquera un tournant décisif pour lui. Irraison et vengeance semblent dès lors ses maîtres mots. C'était il y a quelques semaines environ... Il ne sait plus. il ne compte plus...

Date d'arrivée : 25 juillet 2018
Raisons de votre présence à Saint-Pétersbourg : l'invasion, la fuite des villes européennes à l'agonie...
Activité exercée : hommes de mains du gang des cannibales. En d'autres termes, vol de haut vol, meurtres ou assassinats, dont on lui confie souvent les plus délicats ou ceux demandant le plus de discrétion.
Lieu de résidence : Dans le foyer des cannibales, même si cet abattoir n'était pas l'hotel dont il rêvait...

Talent dont vous disposez à l'heure actuelle : /
Conséquences physiques ou psychologiques : /
Mode d'injection : /

Ah ! Ailill, enfin te voilà.

Ta fiche nous convient parfaitement et je te validerais bien mais... Il nous manque ton avatar. Dès qu'on pourra mettre un visage sur ce tueur à la Guiness, ton enregistrement sera bon.

Et voilà qui est mis^^

Alors voilà qui est parfait.

J'ai le plaisir de valider ta fiche Ailill. Direction donc ton profil (et la feuille de personnage), le formulaire de carte ID et la présentation dans le flood.

Bon jeu, petit chenapan !