Remains
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 Pensées peu orthodoxes

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Ailill O’Callaghan
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Ailill O’Callaghan


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Pensées peu orthodoxes _
MessageSujet: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Dim 26 Sep - 22:57

Une grande pièce dans le fond de l'abattoir. Une pièce de vie, la pièce principale où chacun se retrouvait autour d'une grande table, pour papoter, manger ensemble, passer du temps en compagnie, même si souvent compagnie louche, partager les dernières rumeurs. Un banc bancal, quelques chaises et tabourets trainant autour de la vieille table qui portait les traces de couteaux et autres lames dans son vieux bois usé, de vieilles chaines parfois rouillées pendant du plafond, d'un vieux treuil à l'abandon, ce qui avait dû servir en son temps à accrocher les carcasses à dépecer. Une table qui pouvait paraître bien grande de prime abord, mais qui au final, seule au milieu de cette immense salle, paraissait soudain bien petite. Une pièce à l'ambiance alors bien glauque, comme tout le foyer d'ailleurs.

C'était ainsi qu'était le foyer. Si au début, Ailill avait eu bien du mal à s'adapter à cette étrange atmosphère, le temps avait fait son travail, et le jeune homme n'en avait plus que faire. Il devait avouer aussi qu'il avait dès lors bien d'autres chats à fouetter. Bien d'autres pensées sombres hantaient son esprit pour qu'il daigne prendre garde encore à l'mabiance tout aussi sombre que son humeur.

Mort. Son frère était mort. Cela faisait quelques semaines maintenant, peut-être quelques mois, Ailill n'aurait su dire, Ailill ne comptant plus le temps. Il était mort. Dans ses bras. Si bêtement. Après tout ce qu'ils avaient traversé et enduré ensemble. près avoir traversé pendant près d'un an la moitié de l'Europe pour gagner la Russie, la patrie mère de leur mère. Dire que cette mort hantait alors l'esprit torturé d'Ailill était un doux euphémisme. Peu de gars du gang osait encore l'importuner sans raison depuis. A moins d'avoir une bonne raison, d'être haut gradé... ou de s'appeler Grieg ou de parler en son nom. Grieg. Voilà bien le seul en qui ilill tenait encore en quelque sorte. Bon, ce n'était pas un lien aussi fort qu'avec son frangin. Mais c'était un lien du sang. Le seul de son sang qui lui restait encore... le seul lien.

Cela faisait combien de temps qu'il était, encore, en train de ruminer ses sombres pensées, assis sur une chaise, un pied sur le tabouret en face de lui, dans une pose des plus nonchalantes, poseur qu'il était ? Il n'en avait aucune idée. Il semblerait que depuis quelques temps, il perdait la notion de temps justement. Ce n'est qu'un mouvement à sa droite qui le sortit de ses pensées en captant son attention. Mouvement qui n'était que l'arrivée de Dravaltra, une des rares femmes faisant partie des cannibales, pauvre d'elle. Elle venait de prendre place non loin de lui, vraisemblablement pour... il ne savait quoi. Elle semblait ouvrir un ordinateur et y consulter quelque chose. Quoi au juste ? Quelque part Ailill n'en avait que faire et se contentait de l'observer. Observer ses courbes féminines ma foi fort jolies qu'il trouvait d'ailleurs dommage qu'on les cache dans de tels vêtements. Il préférait largement quand elle s'habillait en femme. Elle était beaucoup plus jolie... non, pas jolie, belle plutôt... oui, elle était beaucoup plus belle habillée en femme.

Et non, il ne fantasmait pas sur elle. Il constatait un simple fait. Bon d'accord, il ne se débattrait pas si elle lui proposait quelques jeux dans une chambre, mais non, il ne fantasmait en rien sur elle à cet instant. En rien !

Soudain agacé par les idées peu orthodoxes qui venaient de lui traverser l'esprit, Ailill remonta son regard sur le visage de la jeune femme, observant ses expressions, sa façon de se tenir, sa façon de se concentrer sur sa tâche... Il n'avait pas bougé d'un iota lui-même, seul son regard dérivait pour lui. Mais il sentait quelque part, que même en n'ayant pas bougé, il venait de se trahir. Elle savait qu'elle était observée, Ailill en était sûr. Elle le savait... ou pas ? Hum... Qu'elle était difficile à déchiffrer soudain. Bon toutes les femmes étaient difficiles à déchiffrer de toute façon.

Rha, qu'il arrête donc de penser ainsi. De toute façon cette femme appartenait à Grieg et ses plus proches collaborateurs. Et il avait beau être de la famille de Grieg, il n'était pas pour autant l'un de ses confidents. Proche oui, en quelque sorte, un haut gradé un peu aussi même pas si au plus haut sur l'échelle. Mais certainement pas un confident. Pas un de ses plus proches collaborateurs. Et voilà, il était reparti sur ses fantasmes ! Etait-il vraiment en manque pour avoir de telles pensées ? Cela faisait donc si longtemps qu'il n'avait plus touché ni pensé à une femme ?

Hum... à bien y réfléchir, oui, cela devait faire... Depuis la mort de son frère. Et à cette simple pensée, son regard s'assombrit, et se reperdit au loin. Son frère. Depuis qu'il était parti, Ailill ne semblait plus qu'accaparé par ça. Ne penser qu'à ca. Ne s'occuper que de ça. Plus de vie, plus de plaisir depuis. Plus rien. Voilà ce qu'il était devenu... rien.


[HJ : et voilà Miss, Rp créé. Si quoique ce soit ne te convient pas, si tu as besoin qu'Ailill parle ou agisse ou autre pour répondre, j'édite sans souci^^]






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Dravaltra Harkov
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Dravaltra Harkov


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Pensées peu orthodoxes _
MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Lun 27 Sep - 2:32

La journée n’était pas encore à son apogée que déjà, Dav rentrait pour faire quelques recherches au calme, enfin, espérons-le. On lui avait confié une mission et elle se devait de connaitre par cœur le client en question. Il lui fallut donc quelques heures pour sortir difficilement de la bonne ambiance du bar afin d’entrer dans un lieu funeste et lugubre, un abattoir très peu accueillant, voir pas du tout, où les cauchemars prenaient forme humaine sous celle de Grieg. C’est donc en trainant des pieds qu’elle fini par arriver au foyer. En chemin, elle avait songée à fuir mais, sa première tentative s’était mal terminée. La preuve, elle était encore sous la patte bien griffue de Grieg et sous le contrôle de ses Chefs. Il était évidement qu’elle ne voulait pas arriver trop vite dans le nid du plus dangereux prédateur. Enfin, c’est sans l’once d’une expression faciale qu’elle croisa les gardiens puis entra dans un hall aux multiples couloirs dont les murs gardaient encore les taches et jets de sang des victimes humaines et animal. Il faisait froid tout à coup. La chaleur dans le bar passait inaperçu face à celle du foyer, la comparaison semblait se transformer même en insulte. Sans trop s’attarder dans le hall, elle emprunta l’un des couloirs qui menait vers des chambres –froides – dont la sienne, y pénétra et sorti un ordinateur portable que Grieg lui avait « offert » pour travailler. Rien qu’à la vu de cet appareil, elle poussa un triste soupir, puis rapidement, sorti de sa chambre, longea à nouveau un passage qui menait vers une salle tout au fond de l’immeuble.
D’habitude, Dravaltra croisait du monde dans les couloirs et se faisait toute petite. Il fallait même qu’elle soit confondue avec le mur, chose totalement impossible car elle était bien une femme et tous ceux qui passait dans ce couloir semblait vouloir la déshabiller sur place, et pas qu’avec les yeux. Ouf, tenue masculine, elle ne craignait presque rien. Qui voudra d’elle dans cette tenue ? C’était bien un sacré avantage d’avoir choisi ce mode vestimentaire pour vivre au foyer, rien qu’en y pensant, Dav’ en était toute fier, au point même de sourire intérieurement. Et puis, tant que les Chefs et Grieg ne pontaient pas leur nez, tout allait bien ! Et c’était le cas, tout allait bien… presque bien… Une fois arrivée au lieu désigné, son entrée fut des plus normales. Le portable plaqué entre son bras et sa hanche et c’est avec une grande détermination qu’elle pénétra dans la pièce familière et inanimée. Elle n’y prêta pas attention au décor comme elle l’avait fait à son premier jour… il n’y avait pas de décor… bon, sauf le sang séché sur les murs, le sol taché par-ci par-là, des crochets en guises de lustres et un mobilier qui ne rendrait même pas jaloux un sans-abri. Que voulez-vous ? Après tout, le luxe avait une autre définition ici, ce n’était pas comme dans la villa à papa.

Bref, elle entra donc et sans vraiment faire attention aux ombres qui trainaient dans le coin, posa son ordinateur, s’assit sans un bruit à proximité du couloir et une prise électrique, alluma l’appareil qui lui se chargea de rompre un bref instant le silence mortuaire, qui pesait lourdement dans l’espace. Sans attendre, elle tapota sur le clavier et en quelques cliques, la fiche du client apparaissait déjà sur l’écran. Dav’ n’avait qu’un objectif, travailler et finir le plus vite possible avec ce fardeau comme à son habitude. Le travail devait être rapide et bien soigné. Dans toutes ces démarches, pas l’ombre d’une expression ne s’affichait sur le visage de la jeune femme. Les yeux parcourant l’écran, le corps adoptant une position rectiligne sur sa chaise en bois, une respiration régulière dans son haut moulant qui lui remontait jusqu’au cou et enfin, les jambes bien camouflée dans son large pantalon treillis militaire kaki, croisé sous la table elle-même ébréchée. Elle n’avait d’yeux que pour son écran et le séduisant homme qui apparaissait sur l’écran…. Non, elle avait aussi un œil sur l’homme silencieux qui se tenait réellement sur une chaise pas très loin, sur la même table qu’elle. A vrai dire, Dav avait déjà remarqué Ailill qui comme à son habitude posait. Il ne semblait pas se soucier, depuis l’arrivée de Dav, des alentours, ni même de l’ambiance macabre. Il n’avait fait que la bigler encore et encore. Rien d’étonnant, jusqu’ici après tout, Dav venait de briser sa bulle et apparaitre dans son champ de vision. Mais, à insister ainsi, il y avait quelque chose qui la dérangeait. Elle aurait mieux fait de rester dans sa dite chambre. Pas un signe, pas un mouvement ni même un remuement quelconque des lèves. On pouvait simplement comprendre que Mademoiselle Harkov était plongée dans ses recherches. Mais, ne vous y trompez pas. Ses sens étaient en éveilles et surtout, elle observait Ailill qui n’avait pas bougé d’un pouce mais qui par son regard venait d’attirer l’attention de la jeune femme. C’est sans quitter son écran qu’elle s’adressa à lui dans un souffle à peine audible.

- A force de m’observer, tu risques de perdre tes yeux. Sauf si tu as quelque chose à me dire Ailill ?
Elle n’avait pas quitté du regard la fiche du client et il n’y avait rien de menaçant dans le ton de sa voix. Son sérieux et son calme étaient au rendez-vous. Après tout, elle n’avait rien à se reprocher, et ne devait rien à cet homme, mais devait tout à Grieg. Ailill ne l’intimidait absolument pas, il savait très bien qu’elle ne rigolerait pas avec lui si jamais il tentait de s’imposer avec violence, d’autant plus que tout le monde sait que Dav porte toujours ses armes et qu’elles peuvent surgir sous n’importe quelle forme. Qu’est-ce qui vous dit que son portable lui-même n’est pas armé ? Personne n’en sait rien sauf celle qui l’a trafiqué… ou pas. Bref. Elle s’en fichait royalement de l’homme aux cheveux blancs de nature mais, gardait quand même un certain respect, valait mieux ne pas déranger la bête ni provoquer un scandale inutile. Autant rester calme, très calme et finir d’étudier son client et pour pouvoir partir en chasse après une bonne douche et une toilette minutieuse, afin d’effacer tout ce qui n’est pas du domaine de la bourgeoisie, y compris l’attitude !

Dav avait enfin levé les yeux pour fixer sans scrupule et sans gène Ailill qui semblait avoir quitté notre monde. A quoi pouvait-il bien penser et surtout, qu’est-ce qu’il faisait là à ce moment précis de la journée ? Il n’avait donc rien à faire mise à part admirer le plafond ? Eh bien, en voila des biens heureux et paresseux… Dav avait bien envie de lui faire une remarque peu amicale mais quelque chose d’autre sorti de ses lèvres.

- On rêvasse? Tu n’as rien d’autre à faire que ça ? A moins que tu ne sois entrain de travailler…
Après ces quelques mots, elle détourna la tête et se replongea dans son analyse encore plus sérieuse qu’avant. Ce morceau que lui avait confié Grieg était une forte tête mais, rien ne résistait à Dav’ puisqu’elle venait de trouver le point faible de son client qui se ponctua par un soupir de satisfaction et un hochement de la tête accompagné d’un sourire en coin à peine visible. Au fond, Dav avait envie de se rebeller et de dire à Ailill qu’« il posait son cul sur une chaise et admirait le néant tandis qu’elle-même se faisait chier à bosser… » Ce sont là les termes exacts qu’elle aurait employés si elle n’était pas bonne comédienne.

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Ailill O’Callaghan
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Ailill O’Callaghan


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Pensées peu orthodoxes _
MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Lun 27 Sep - 10:14

S'il avait quelque chose à lui dire ? non, rien.? Si ce n'est qu'il avait une soudaine et furieuse envie d'elle. Certainement aurait-il eu une furieuse et soudaine envie de n'importe quelle femme à peu près jolie à regarder qui passait sous ses yeux. Il se sentait... déphasé, ces derniers temps. Plus tout à fait lui-même. Il n'était pas du genre à faire abstinence si longtemps et sans doute son corps se rappelait alors furieusement à lui au moment le plus inattendu. Pas forcément le plus inopportun toutefois. Mais non, il n'avait rien à lui dire en particulier malgré ce fait étrange. Mais il savait aussi cette femme dangereuse. Ne serait-ce que parce que Grieg s'intéressait à elle et se l'était appropriée. Mais il la savait aussi redoutable en combat. Oh, lui-même était assez doué aussi au maniement des armes blanches et du poing, mais... Mais disons que lui, son style de combat était plus intuitif, peut-être moins précis, que cette femme ayant eu une formation militaire. Du moins selon les dires de Grieg. Lui allait à l'instinct, elle allait à la précision. Deux styles de combat différent, deux styles de combat pas forcément meilleur l'un que l'autre, mais deux styles qui face à face ne pouvait rien donner de bon. Et Ailill n'était pas fou non plus. Enfin, pas totalement...

Il ne répondit donc rien et se contenta de rester pensif, plongé dans des songes que lui seul pouvait connaître. Des songes au goût âpre de la rancoeur, de la haine, de l'amertume, d'un certain désespoir aussi.

- On rêvasse? Tu n’as rien d’autre à faire que ça ? A moins que tu ne sois entrain de travailler…

Cette fois, il sortit pleinement de sa rêverie. Car oui, elle avait raison, il rêvassait. Mais pas de ces rêves que font les bienheureux. Non lui ces rêvasseries ressemblaient plus à des cauchemars éveillés où sang et mort avaient le premier rôle, le sang des siens, la mort d'un des siens... sa mort à lui aussi en quelque sorte... Pourquoi était-ce son jeune frère qui était mort et pas lui ? Son cadet valait tellement mieux que lui ? Son père ne le disait-il pas assez ? Ailill n'avait pas d'avenir, petit délinquant des rues qu'il était. Son cadet par contre... Il semblait être l'incarnation de la perfection, l'incarnation de l'enfant modèle, selon les dires de leur paternel... Pourquoi était-il mort alors ? pourquoi la Faucheuse n'avait-elle pas pris Ailill plutôt ? Sans doute parce qu'Ailill avait cet instinct redoutable de la survie... Une survie injuste soudain.

S'il n'avait rien d'autre à faire ? A cet instant précis, non. Il devait attendre. Ce n'était pas encore l'heure... Bientôt. Oui, bientôt l'heure sonnerait où il devrait y aller. Aller où ? En mission. Quelle mission ? Secret défense, vous aurait-il répondu. Oui, secret défense, si bien gardé que personne, ou presque, ne savait ici. Bientôt. Mais pas encore. Il était trop tôt encore. Les ombres ne pouvaient pas encore danser convenablement, pas à cette heure indue où la lumière s'éternisait encore...

Ailill, perdu encore dans ses pensées, ne répondit pas de suite. Ce ne fut qu'après un long silence entre eux, qu'enfin sa voix s'éleva. Calme, tranquille, aussi calme et tranquille que celle de la jeune femme quelques minutes plus tôt.

- Oui, je rêvassais.

Un aveu ? Non. Juste un constat. Et il n'avait aucune honte à rêvasser.

- Et si tu savais à quoi je rêvassais, ajouta-t-il, un sourire soudain moqueur se dessinant sur ses fines lèvres.

Faisait-il allusion à ses pensées libertines de tout à l'heure vis à vis de la jeune femme ? Ou aux sombres pensées concernant son frère qui avaient suivi par la suite ? Les deux à la fois sans doute.

- Quant à mon possible travail, je n'ai aucun compte à te rendre, reprit-il aussitôt de sa voix grave et nonchalante. Tout comme je ne te demande au final aucun compte.

Après tout, il ne lui avait pas demandé ce qu'elle faisait ici, n'est-il pas ?

- Mais si tu veux tout savoir, non je n'ai rien d'autre à faire qu'à te regarder travailler pour le moment. Et à t'admirer aussi par la même occasion. Mon travail à moi commencera plus tard...

Oui, plus tard. Pour le moment... qu'il rêvasse. Ou qu'il s'amuse un peu. Elle venait de lui tendre une perche et de rompre la monotonie de ces rêvasseries. Pourquoi donc ne pas en profiter et s'amuser un peu ?


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Dravaltra Harkov
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Dravaltra Harkov


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MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Mar 28 Sep - 0:50

Pfff… petit cousin de Pietrov. Heureusement que ce n’était pas un Chef. Vu son caractère de toute manière, Grieg ne l’aurait pas accepté dans son entourage proche sur un plan professionnel. Ailill n’avait rien d’un gros bras et encore moins un homme qui adorerait torturer ses proies au point d’en jouir. Non, lui, il était plutôt du genre à guetter, tuer de sang froid et s’affirmer. Il était impossible de lui marcher sur les pieds sans en payer les conséquences. Oui, Dav savait bien qui il était. A force de côtoyer Grieg et les autres, elle connaissait tout le monde, mais s’en approchait absolument pas ou rarement. A ce moment, elle avait déjà saisi bien plus le personnage d’Ailill. Charmant poseur, elle ne comptait pas lui laisser la moindre chance, il avait plutôt intérêt de faire son travail et de ne songer à rien d’autre.
Bref, à sa première question, il ne répondit pas et Dravaltra n’en attendait pas moins. Comme plongée dans son écran, elle ne s’était que vaguement penchée sur le cas d’Ali qui lui-même rêvait encore. Pas étonnant, il ne faisait rien la journée mise à par contempler tout et n’importe quoi, mais pas n’importe qui ! Le silence maintenant, venait de regagner la pièce tout comme au départ et tentait de s’affirmer bien plus avant l’arrivée de Dravaltra qui l’avait fait choir un court instant. Silence… Silence… qui paraissait long, très long, interminable et cela ne dérangeait pas Dav qui au départ était venu pour travailler dans le calme. A cette heure-ci, personne ne prenait du bon temps dans cette salle mais vaquait à leur occupation ou d’autres se douchaient. Il fallut tomber sur lui, Ailill, mais pour elle, ce n’était qu’un simple et doux agneau en comparaison aux Chefs et Grieg lui-même.

Par la suite, le silence défaillit quand l’homme répondit à la Dravaltra. Certes, il venait de confirmer ce à quoi elle pensait : « Oui, je rêvassais. » Souvent, les réponses passaient pour une formalité auprès de Dav ce qui était une fois de plus le cas ici, à la différence que les mots qui allait suivre fit Dav cesser de tapoter sur son clavier brutalement pour dévisager Ailill. « Et si tu savais à quoi je rêvassais » Sur ses lèvres se dessinait un sourire sournois, moqueur, comme s’il avait une arrière pensée peu catholique. La demoiselle se contenta de le fixer sans battre une paupière en fronçant légèrement des sourcils. Non, elle n’était pas fâchée, mais juste qu’elle refusait totalement de comprendre ce à quoi il voulait faire référence. C’est toujours avec son regard tranchant qu’elle déclara sur un ton sec :

- Et à quoi te réfères-tu au juste? Que je sache, tu ne m’avais jamais adressé la parole, ni même fait attention à moi, alors précise tes pensées et tes dires, afin qu’il n’y ait aucune confusion entre nous Ailill.
Pas de détour, doit au but ! C’est ce qu’elle demandait et surtout c’est ce que Dravaltra appliquait face à ces manigances et ses sous entendu « Cannibalienne ». C’est un cousin à Grieg certes, mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus hin ! D’ailleurs, c’est vrai, il n’avait aucun compte à lui rendre et elle non plus. Sur ce point, il avait raison mais Dav s’en fichait royalement de cette réplique. Et honnêtement, sa justification finale ne la surprenait pas sauf la dernière partie de son affirmation. « Mais si tu veux tout savoir, non je n'ai rien d'autre à faire qu'à te regarder travailler pour le moment. Et à t'admirer aussi par la même occasion. Mon travail à moi commencera plus tard... »
A ce moment, Dav n’avait qu’une envie, quitter la table et partir à la douche se ressourcer et laisser l’effet glacial du liquide réguler sa température. Rien qu’en y pensant, elle ferma la page sur laquelle elle surfait, éteignit son portable tout cela sans avoir quitté des yeux Ailill. Un regard de défiance, un regard presque meurtrier. Cela devait sans doute l’arrêter et le placer dans le « droit chemin ». Dav ne comptait pas le laisser tranquille tant qu’elle ne l’aurait pas fait quitter ses idées saugrenues surtout qu’elle savait que sa personnalité ne lui plaisait pas réellement! Rien pour plaire dans cette tenue salvatrice n’est-ce pas ?

- J’aime beaucoup ces verbes : « regarder » ou « admirer », je les préfère à ceux de « toucher » ou « accaparer » et je déteste les verbes « se servir » ou même « utiliser ». Tu ne sais pas a quel point cela me fait chaud au cœur de savoir que tu utilises des verbes inoffensifs. Comme je le dis souvent ici, tu as vu mais tu ne tes pas servis.
Dav lui adressa un sourire en coin et continua.
- Bien, la journée s’achève, et j’ai bien plus important à faire que papoter. J’ai une douche qui hurle mon nom et du travail ! Moi je ne rêve pas comme certains.
Sans ménagement, elle le toisa, se leva et emporta son ordinateur et ne porta plus attention à Ailill * Monsieur rêvasse, et bien qui continu… bientôt, je ne serais plus ici !* se disait-elle quand soudain, il se leva et fit mine de poser dans l’entrée, coupant l’accès au couloir à Dav. Ailill venait de l’arrêter net et lui faisait face. Étrangement, Dravaltra le fixa sans rien dire. Elle avait l’habitude de se taire quand Grieg lui barrait la route pour jouer avec ses nerfs, nerfs qui ne cédaient pas facilement mais, jamais elle ne restait aussi calme devant les autres. Mais, après tout, il était difficile à Dav de piquer une colère ou de vouloir en venir aux mains et aux armes. Il fallait la pousser dans ses dernières limites pour cela. Non, en ce moment, elle se contentait de regarder fixement l’occupant de l’entrée.

- J’ai une douche à prendre Ailill et du travail qui m’attends, cesse ton jeu et laisse moi partir. dit-elle posément.
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Ailill O’Callaghan
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Ailill O’Callaghan


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Pensées peu orthodoxes _
MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Mer 29 Sep - 11:15

Cette femme avait décidément un sacré caractère, ne put s'empêcher de penser Ailill. Il aimait les femmes ayant du mordant. Certainement était-ce pour cela aussi qu'aucune de ses relations passées n'avaient duré. Il n'avait jamais trouvé une femme qui lui convienne, qui ait ce mordant farouche et sauvage, qui ait ce répondant acéré. Aucune qui lui tienne tête suffisamment longtemps pour échauffer ses sens à leur paroxysme. Il n'avait eu alors que des aventures d'un soir avec des femmes faciles qui se laissaient aller sans l'ombre d'une résistance dans les filets de ses charmes. Des femmes avec qui il ne prenait du plaisir que pour assouvir ses sens, mais pas pour apaiser la solitude de son âme. Et non, il n'était pas non plus de ces énamourés qui parlaient d'âmes-soeurs et de tout ce charabia inepte qu'on appelait amour. Mais il aurait aimé trouvé une compagne qui dure plus d'un soir, plus d'une nuit à ses côtés, qui sache attiser sa curiosité au point de vouloir le faire rester encore un peu... un jour, deux jours, trois jours... Encore un peu.

Aucune n'avait encore réussi ce challenge. Sans doute car il n'avait pas non plus cherché cette perle rare et s'était contenté des femmes faciles qu'on trouvait mine de rien à la pelle dans les taudis. Peut-être était-ce ça : il n'avait pas cherché au bon endroit. Drav, elle, n'était pas vraiment des taudis, même si maintenant elle y habitait avec eux. Elle était d'un autre monde, d'une autre société. cela se voyait. Elle aurait presque pu paraître princesse au milieu de gueux en d'autres temps. Peut-être devait-il commencer à s'intéresser aux femmes d'un autre ailleurs, aux femmes autres que celles des taudis ? Aux femmes de la Haute sécurité ? Moui... Peut-être... Peut-être auraient-elles ce piquant, cet attrait qu'aucune n'avait encore eu. Sauf peut-être Drav qui semblait soudain se révéler à lui.

Etrange comment il ne s'était jamais intéressé à elle jusqu'à ce jour. Pourtant ce n'était pas comme s'il la voyait pour la première fois. Et il l'avait déjà vue aussi en tenue bien plus seyante pour ses formes féminines si bien dessinées. Mais... Mais peut-être que si, au final, il la voyait peut-être bel et bien pour la première fois. Il la voyait non plus comme seulement la femme appartenant à Grieg, mais comme une femme. Et une femme de caractère ce qui n'était pas pour lui déplaire et attisait soudain plus encore sa curiosité.

Ainsi elle le croyait inoffensif ? certes, il n'aimait ni torturer ni violer. Mais... Il n'était en rien inoffensif. Et si, il avait une furieuse envie de se servir aussi. Mais il n'était pas de ce genre d'homme qui prenait plaisir à prendre par la force. Lui il était du genre d'homme qui préférait, égo de mâle oblige, qu'une femme se donne à lui de son plein gré. C'était bien plus flatteur pour son orgueil mal placé. Aussi, quand elle se leva pour quitter la pièce, Ailill n'y tint plus et agit comme jamais il n'aurait pensé agir avec elle. Il lui courut après et lui barra la route. S'il n'avait rien dit, rien répondu, il n'en pensait pas moins. Et comptait bien enfin lui répondre. Ailill était de ce genre là. Prendre son temps pour répondre, peser ses mots, tout comme il pesait ses gestes pour trouver la pose la plus adéquate.

- J’ai une douche à prendre Ailill et du travail qui m’attends, cesse ton jeu et laisse moi partir.

- Je ne suis pas si inoffensif que cela, tu sais, fit-il d'un ton trainant, tout en posant ses perles azuréennes sur elle. Je ne suis effectivement pas du genre à me servir, enfin pas souvent, mais j'aime bien qu'on me serve, ajouta-t-il, avec un sourire en coin, tandis qu'il s'approchait d'elle d'un pas félin. Tu as soudain attisé ma curiosité.

Qu'elle ne lui demande pas pourquoi maintenant, il n'aurait su répondre lui-même. Et lui aussi avait du travail qui allait bientôt l'appeler mine de rien. Mais là, à cet instant, il avait envie de jouer... De jouer avec la nouvelle souris qu'il s'était trouvée et qui n'était autre que Drav.

Et sans crier gare, alors qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle, il posa ses lèvres sur celles lisses et douces de la jeune femme pour tenter de l'embrasser.
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Dravaltra Harkov
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Dravaltra Harkov


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MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Mer 29 Sep - 20:18

Elle patientait tranquillement. Tout ce qu’elle voulait c’était qu’Ailill se décide enfin à dégager le passage pour pouvoir se rafraîchir, afin de s’en aller vers un autre horizon où l’atmosphère serait plus conviviale et moins chaotique que ce foyer. Elle attentait donc qu’il se décide. Entre temps, elle le détaillait un peu plus encore. Il avait tout pour charmer, un regard percutant et attirant, une allure sereine, un corps qu’une femme voudrait toucher et déshabiller lentement comme pour s’imprégner de chaque partie… Mais Dav ne faisait pas partie de ces femmes là, en tout cas par pour Ailill. A ce moment, elle repensa à un certain Medved qu’elle avait rencontré il y avait peu de temps. Elle repensait à cette homme qui était toujours aussi joyeux et qui profitait de la vie, des ses moments de répit… Mais ne nous éloignons pas trop ceci-dit. Entre temps, les minutes s’écoulaient et Dravaltra ne se décourageait pas, la patience était son fort. Pour une comédienne autant s’armer de courage pour affronter les obstacles. Rien ne semblait pouvoir la faire faiblir dans son jugement ni sa détermination à sortir de cette pièce.

Un long silence. A cela, la jeune femme pu comprendre aisément que cet homme n’était pas un grand bavard, il disait les choses justes, comme elle doivent être, certes en n’allant pas toujours doit au but, mais laissait à penser que c’était un joueur. Oui, il jouait avec ses victimes sans pour autant les faire mal, il aimait prendre son temps pour répondre, il réfléchissait plus qu’il ne parlait. C’était aussi un calculateur… Chacun de ses mouvements était mesurés, chaque mot devait lui couter une fortune pour ne pas déballer tout et n’importe quoi. Il avait raison ! On ne parle jamais pour ne rien dire ou ne rien prétendre. Sur ce point, Dravaltra le rejoignit et poursuivit son analyse en s’attaquant au second plan : sa mentalité. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Pourquoi maintenant, il ne voulait pas la laisser s’en aller ? Il avait découvert quelque chose ? Mais enfin, ne savait-il pas que cette femme ne se laisserait pas intimider ? Quelle était la raison de son soudain intérêt pour elle ? Pour elle ou pour ce qu’elle pouvait lui procurer ? Toutes ses questions qui trottaient dans un coin du cerveau de Dav s’entrechoquaient continuellement. Ailill savait très bien se faire remarquer et inversement. Il savait sans aucun doute que Dravaltra était bien gardé sous la dangereuse main de son « Dominateur » et ce dernier ne la laisserait jamais partir, ni même voir ailleurs… alors qu’est-ce lui prenait ?

Sur le moment, Dav demeura statique, les yeux rivé sur son interlocuteur. Il n’y avait aucun moyen de passer. Il occupait tout l’espace. Ah ! Le poseur… il ferait bien un top modèle, il serait photographié tout les jours… mais, ici, il n’y avait pas de photographe ou quelconque starlette… Bref, laissons-le faire son show, tant que rien n’arrive à Dav, tout ira bien. Lui aussi, il la dévisageait et après un long silence se décida enfin à déclarer de cette voix aguichante et lente : « Je ne suis pas si inoffensif que cela, tu sais… Je ne suis effectivement pas du genre à me servir, enfin pas souvent, mais j'aime bien qu'on me serve. Tu as soudain attisé ma curiosité ». Oui, cela était sûre, pour être chez les Cannibales, il ne fallait pas être inoffensif non plus hin ! Dav était bien consciente de ce danger qui pour elle, en comparaison avec les Chefs, ne faisait pas le poids, mais effectivement, la jeune femme était consciente de ce qu’il représentait au sein du Foyer. Pour être aussi discret sur ses activités, encore une fois, c’est qu’il n’était pas si inoffensif en lui-même. A un certain moment, quand il dit qu’il ne se servait pas souvent, cela laissait à penser qu’il se servait quand même… C’était un homme après tout, il avait des désirs et des pulsions qu’une femme ou autre pouvait assouvir… Mais pas Dravaltra, elle refuse toujours de servir les autres, elle refuse d’être leur jouet sexuel et cela s’applique également à Grieg ! Même lui n’arrivait pas du premier coup à la faire plier facilement. De ce côté-là, nul doute Dav était féroce, et détestait se transformer en l’une des filles de Mr.O… a ça, c’était une vraie battante et même Grieg n’est pas épargné, il s’en sortait toujours avec une blessure même infime en plus de toutes celle qu’il possède. Soumise mais pas à tous les degrés ! Il ne faut pas exagérer non plus !

Mais revenons à Ailill qui s’était avancé doucement et avec élégance. Évidemment, Dav n’avait pas bougé d’un poil, ainsi lui démontrant qu’elle ne le craignait pas le moins du monde, même à quelques centimètres d’elle. De toute façon se dit elle,* jamais il n’oserait quelque chose*. Dav n’était pas son style et il savait très bien qu’elle appartenait à Grieg. Tout cela devait pouvoir le freiner ! Oui sans aucun doute… Tout d’un coup, pas si sur… un homme en manque pourrait faire n’importe quoi et sans prévenir il approcha son visage du sien menaçant de l’embrasser… Mais quel culot !!!! Comment-ose t-il ?? Elle, Dravaltra Harkov… il doit être sacrément dérangé pour avoir une telle démarche. On n’aurait pu croire que Dav aurait fait un pas en arrière, mais non, leur lèvres s’étaient a peine effleurées que la demoiselle se décala rapidement sur le côté pour pouvoir passer derrière lui. Là, précisément, ils étaient tous deux dos à dos et Dav n’avait pas pu contenir un rire moqueur qui était resté dans sa gorge.

- Bien tenté…Mais on n’a pas tous ce que l’on veut dans la vie Ailill… dit-elle par-dessus son épaule. Mais pour qui te prends-tu ? murmura-elle tout en s’éloignant de lui. Enfin, elle réussit après tant de patience à franchir la porte et marcher à travers le couloir. Elle s’était débarrassée d’un beau parleur et entra enfin dans sa chambre prit ses vêtements de « travail », sa trousse de maquillage ainsi que ce qu’il fallait pour prendre une douche et au moment d’en ressortir pour accéder à la salle de bain… qui posait à nouveau dans l’encadrement de la porte ? je vous laisse deviner…

- Grand Dieu… Mais que veux-tu enfin ? Tu n’as pas assez de me voir pour aujourd’hui ? Tu n’as rien d’autre à faire que m’épier ? Je te préviens, je suis bien plus téméraire que toi ! Tu veux vraiment jouer avec ma patience et mes nerfs ? Si c’est cela, tu as déjà perdu d’avance… va voir ailleurs Ailill ! s’exclama t-elle avec sans une once de colère.

Dav ne comptait plus se déplacer tant que Monsieur n’aurait pas décidé de s’en aller… décidément la journée finissait bien…
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MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Lun 4 Oct - 10:35

Ailill resta un moment cois, sur place, alors qu'elle venait de s'esquiver si facilement. Il se serait agi de n'importe quelle autre femme, nul doute qu'Ailill serait parvenu à ses fins. Mais il s'agissait de Dravaltra. La femme que Grieg avait choisie. Une femme qu'il avait choisie pour une raison précise : son caractère et ses compétences. ce dont elle venait de lui faire preuve avec une grande agilité. Un caractère fort, certes soumis en présence de Grieg, mais qui avait son mordant et sa répartie et surtout qui ne faisait d'elle en rien une femme facile. Et ce rire... Elle s'amusait de lui qui plus est !

Mais étrangement, ce comportement qui en d'autres temps aurait dû le mettre hors de lui et dans une rage folle... l'amusait aussi. Voilà qui l'avait enfin sorti de ses pensées moroses. Des pensées qui menaçaient toutefois de revenir à la charge bien trop vite maintenant qu'elle s'était esquivée. Non, il ne pouvait pas la laisser partir. Il ne pouvait pas laisser partir cet amusement qui soudain le faisait... non pas revivre, pas totalement. Mais... qui lui changeait les idées, qui réveillait son esprit, réveillait ses sens... Il se contenta dans un premier temps de ricaner à la réponse moqueuse et fanfaronne de la femme, pour enfin se décider à la suivre encore une fois. Direction devant sa porte où il tiendrait le siège jusqu'à ce qu'elle sorte. Il n'eut d'ailleurs pas à attendre très longtemps avant que la porte ne se rouvre.

S'il voulait jouer avec sa patience et ses nerfs ? Quelle question ! C'était avec elle et elle seule qu'il voulait faire joujou. Le reste... Ma foi, le reste il n'en avait que faire. Et c'est qu'elle était en colère la miss ? Voilà qui était amusant. Sans doute n'en sortirait-il pas tout à fait indemne, la miss avait du mordant en paroles et il ne doutait pas qu'elle ait aussi du répondant en frappe. Mais tout ceci était bien trop amusant et stimulant pour qu'il abandonnât soudain.

- Je te l'ai déjà dit, pour le moment non, je n'ai rien d'autres à faire, rétorqua-t-il calmement, d'une voix faussement soyeuse et narquoise, un sourire en coin ornant encore ses lèvres.

Il s'avança alors encore vers elle, la faisant légèrement reculer, assez en tout cas pour pouvoir fermer la porte derrière lui en entrant dans la chambre. Les enfermant alors tous deux dans la chambre. Non, qu'elle ne panique pas, il n'allait pas non plus abuser d'elle ici. Il allait juste... Bon il aurait bien aimé qu'elle joue avec lui ici, d'accord. Mais il ne la forcerait en rien non plus. S'amuser oui, forcer en quoique ce soit non. Il cherchait juste en fait à la taquiner et si possible à la charmer aussi. Si seulement elle était moins tendue...


- C'est vrai que je ne me suis guère intéressée à toi jusque-là. j'avais... je l'avoue, j'avais d'autres centres d'intérêt. Tout à l'heure, en te voyant sur ton ordinateur, j'ai eu... comme une révélation.

Et un besoin soudain de distraction, rajouta-t-il pour lui-même.

- Tu es une femme visiblement plein de surprises. Montre donc moi à quel point tu es téméraire. J'adore les femmes téméraires, ajouta-t-il un rire retenu dans sa gorge.

Bien entendu, ils ne parlaient sans doute pas de la même témérité, Ailill était loin d'être bête au point de ne pas comprendre ce qu'elle voulait lui dire. Bon certainement n'arriverait-il à rien aujourd'hui, mais au moins il se serait changé les idées...

(HJ : désolé, aucune idée brillante pour l'heure Sad )
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MessageSujet: Re: Pensées peu orthodoxes   Pensées peu orthodoxes Icon_minitime1Ven 8 Oct - 16:52

Le regard planté dans celui de l’intrus, il n’y avait pas moyen de se débarrasser de lui. Elle avait beau le menacer du regard, rien n’à faire, il ne voulait rien d’autre que le fait de s’amuser, emmerder les gens. Jusqu’ici, la jeune femme n’avait jamais observé Ailill sous ce joug. Un caractère tout à fait exubérant. Dravaltra devait quand même avouer qu’elle était surprise par une telle attitude venant de lui et en sera longtemps surprise, lui qui encore une fois, ne s’intéressait absolument pas à elle, ce fait est vraiment à noter dans son agenda. Bref ! Toujours est-il, il s’était mit en travers de la porte et son air de dragueur ne manquait pas de rendre encore plus sévère cette femme. Je te l'ai déjà dit, pour le moment non, je n'ai rien d'autres à faire .* Mais bien sûr… * se disait-elle. Cela ne servait plus a rien de vouloir l’envoyer balader de cette façon, elle n’y arriverais à rien avec des questions qu’il détournait systématiquement. Fallait-il jouer le jeu ? Se serait amusant non ? Mais, Dav n’avait pas le temps de jouer. Elle avait rendez-vous à une heure précise et si elle ne se dépêchait pas, toute cette histoire allait mal se terminer pour elle. Et voila que soudain, Monsieur décide de poursuivre son idéal…
Ailill s’approcha a nouveau trop près d’elle et cette fois-ci, elle dû reculer, chose qu’elle n’aurait pas fait si elle avait sut qu’il aurait refermé la porte après lui, dans cette pièce… dans sa chambre. Génial ! Les ennuis s’annonçaient… qu’est-ce qu’il fallait dire pour le faire fuir. Il était parfaitement au courant que Grieg s’était « approprié » Dravaltra, il savait aussi qu’il pouvait débarquer à tout moment dans la pièce ainsi que cette femme était dangereusement armée. Qu’est-ce qui pourrait ignorer d’autre ? De quoi pouvait-il avoir bien peur ? En même temps, ce n’était pas un enfant de cœur avec ses victimes… Et puis, il avait plein d’autre femme bien plus facile que Dav… C'est vrai que je ne me suis guère intéressée à toi jusque-là. J’avais... je l'avoue, j'avais d'autres centres d'intérêt. Tout à l'heure, en te voyant sur ton ordinateur, j'ai eu... comme une révélation. Bon sang *Fiche moi la paix, ce n’est pas vrai ça !* Et puis…Tu es une femme visiblement plein de surprises. Montre donc moi à quel point tu es téméraire. J'adore les femmes téméraires. Dav posa tout ce qu’elle tenait sur le lit, et se tourna vers lui.

- C’est du harcèlement ce que tu fais, tu as conscience que je peux te donner une sacrée déculotté là de suite!? Ailill ôtes-toi de mon passage immédiatement, je n’ai pas le temps de faire mu-muse ! Et je n’aurais jamais ce temps surtout pas avec toi ! C’est vrai tu as à peu près tout pour séduire. Mais tu sais aussi que ça ne marchera pas avec moi, va jouer ailleurs Gamin !
Elle le fixait de ses yeux bleu glacial d’une profondeur indescriptible. Son regard n’exprimait rien d’autre que de la sévérité. Là, elle devenait intransigeante et Ailill avait intérêt de couvrir ses arrières.
- Je te laisse trois secondes pour déguerpir. Dit-elle avec un sourire sadique puis, soudain, elle avait envie de jouer mais... Téméraire… je vais te servir de la témérité dans un instant si tu as l’audace de rester. Ça, je sais le faire !
Elle leva l’un de ses sourcils et ajouta sensuellement avec ce sourire sournois provocateur.
-On va voir en combien de temps tes os se re-solidifieront, ça te tente ce petit jeu ? Allez dit oui, que je m’amuse aussi… Laisse-moi te cajoler à coup de lame et te faire… pisser le sang. Tu verras, tu en revoudras après ça… Je crois savoir que tu tiens à ta petite personne charmant poseur… non ? Alors on fait quoi ce soir ? Tu as envie hin… ça tombe bien, moi aussi… je suis brulante de désirs et je vais te faire part de ce feu à ma façon beau goss... Elle lui fit un clin d'œil. Je vais sous la douche, tu m’accompagnes ? On sera bien tout les deux sous l’eau…au moins, mon lit ne sera pas souillé de ton… sang et Grieg ne le saura pas. Qu’en dis-tu ? Tu adhères ? Allez dit oui…Ali, dit ouiiiii. Souffla t-elle tout en s’approchant d’avantage de lui voir en se collant totalement à son corps, frôla ses lèvres des siennes, puis glissa sa main vers la ceinture du pantalon d’Ailill…
- Je ne vais pas trop vite ? Attend, mais j’y pense, depuis quand je n’ai pas émasculé un homme ? Le dernier qui a osé est impuissant aujourd’hui… pourtant je suis allé doucement. J’aurais du me faire implanter des griffes en diamant ou en acier… se serais plus rapide non ? Qu’en dis-tu Ailill ? On fait quoi ? Sois tu joues mon jeu ou sois tu t’en vas chéris…
Elle garda une main posé sur la ceinture d’Ailill puis fit légèrement descendre sa main sur son pantalon de façon à ce qu’il ressente la pression qu’elle exerçait sur son sexe. Elle garda son autre main posé sur le torse de Monsieur… très suspect tout ça non ?

[HS : noooon tu as biiien fais Wink ]

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