Reynir Leifursson
Classe B
Messages : 13
Feuille de personnage
Relations :
 |  Sujet: Reynir Leifursson  Ven 10 Sep - 0:54 | |
| Nom : Leifursson
Prénom : Reynir
Surnom : Leif (Pour les collègues de bonne composition ou les amateurs de sensations fortes ), Rey ( Pour les amis ou les suicidaires, les deux catégories peuvent parfois ne faire qu'une, à vos risques et périls ), Nyx ( surnom un peu particulier qu'on lui donne ne le croisant sous sa forme de félin )
Age : 30 ans
Profession : Capitaine de la sécurité du mur
 Taille : 1m84
Corpulence : Mince mais non squelettique, il peut se targuer d'avoir des muscles malgré l'absence de déformations caractérisant certains porteurs d'arme dont les muscles les plus sollicités se développent tandis que les autres stagnes . Il ne se repose pas sur la force brute et garde un équilibre corporel, il est fin et nerveux.
Allure générale : Reynir est loin d'être l'archétype de l'homme charmeur et attirant, en fait il pourrait presque prétendre être aux antipodes de cette vision là, un homme qui n'invite pas du tout à l'aborder voire qui pousse certaines à l'éviter même sans le connaître. Il n'a pourtant pas l'apparence d'un monstre ou d'un haut dignitaire profitant trop des rares plaisirs restant dans un monde tel que celui ci, non on ne peut pas dire qu'il soit laid ou fat mais peut-être aurait il mieux valu qu'il le soit... Il est grand, pas un géant écrasant la masse d'une hauteur impressionnante mais grand tout de même et si il baisse les yeux plus souvent qu'il ne les lève il ne l'apprécie pas pour autant et sa taille ne lui offre pour avantage que de décourager quelques curieux tout en le rendant dans le même temps assez visible dans la masse, dommage pour lui...
Il a une silhouette agréable mais sans particularités réelles, musclé de par son entrainement de combattant et de manieur d'arme il est endurant et résistant mais n'est pas le genre d'homme à provoquer une bosse sur un mur ou une table par la seule force de son poing, il n'a rien d'un barbare aux muscles saillants et compte plus sur ses réflexes et sur son agilité et sa précision, quel est donc l'intérêt de couper un homme en deux avec un couteau de cuisine si on ne peut pas l'atteindre, mystère... Il est bien plus en nerfs qu'en muscles donc, et des nerfs qui fonctionnent à plein régime, un fait dont les répercussions peuvent être plus que visibles dans certains cas, en effet les mouvements de Rey' sont en général vifs, mais il arrive qu'ils manquent de netteté, une des uniques preuves que la maitrise de lui même n'est pas aussi stable qu'il voudrait le faire croire, la seconde preuve provient de son maintien, car bien que fier il n'a rien de digne ou de droit, il se déplace légèrement voûté,les épaules en avant et les muscles tendus comme un félin s'apprêtant à bondir au moindre signe de danger pour mettre sa proie en pièce.
Il se déplace également de manière franche et rapide, à grandes enjambées modulées et calculées pour l'emmener le plus vite possible vers son but sans dépenser trop d'énergie qu'il pourra alors investir dans la survie du peu de sens commun qu'il lui reste, il ne regarde ni à droite ni à gauche ni même en diagonale et reste fixé sur sa vision directe en évitant juste de bousculer ceux qui restent plantés sur son chemin, lorsque quelqu'un s'y risque même si beaucoup se font des idées, car non il n'est pas un bélier et ne s'amuse pas à renverser ce qui traine sur sa route, un simple coup d'épaule de temps en temps comme signe d'irritation mais rien de plus, histoire de ne pas attirer l'attention.
Il possède un visage en accord avec le reste de sa personne, des traits masculins mais non prononcés et qui auraient put être charmeur si ils n'avaient pas été durs, rigides et figés par une expression d'indifférence fatiguée la plupart du temps, un masque sans indice de sa pensée et sans marque révélatrice tel une reproduction de fer ou de cire qui n'invite en rien aux confidences.... ni à quoi que ce soit en vérité bien qu'il reste tout de même beau, il n'a pas vraiment usage d'expressions diverses bien que parfois, en privé ou dans un moment approprié son moule de pierre immuable se brise pour révéler une profonde détresse, une terreur sans nom ou encore une panique sans fond, comme un grand trou noir consumant son être et tout ce qui l'entoure, pour lui douceur et tendresse n'existent pas... ou peu, les instants où il est transfiguré par une expression douce sont à marquer d'une pierre blanche tant ils sont rares.
Il possède une peau pale tirant vers le blême par manque de soleil et de sommeil qui accentue sa ressemblance avec un cadavre lorsqu'on le voit de loin, d'autant qu'il a presque en permanence de lourdes cernes sous les yeux même lorsqu'il dort...un peu... quelques heures... enfin beaucoup pour un homme qui ne dort presque pas dans la majorité des cas. Ses yeux quand à eux ont vu leur couleur d'origine s'estomper au profit d'une nuance... jaune, pas totalement, mais bien présente tout de même, une nuance scintillante dans des orbes autrement perçantes et froides, amères, des orbes assez attirantes et surprenantes mais dont le potentiel est encore une fois gâché par le coté tourmenté de leur propriétaire, des yeux dont les pupilles félines qui réagissent exactement comme celles d'une panthère ou d'un chat, s'affinant sous la lumière ou de la colère et s'élargissant en cas de pénombre ou de peur, un bon indicateur de ce qui se trame derrière l'enceinte de son cerveau. Avec le temps ses cheveux autrefois courts et soignés se sont transformés en crinière longue, elle lui tombe entre les omoplates, et lisse, lustrée mais qui reste obstinément incoiffable, pas par la tactique classique des nœuds mais par celle du manque de vigueur et pour pallier un peu à cela il les a agrémentés de quelques mèches rouges sombre de ci de là tout en restant discret, il n'aime pas l'attention on vous l'avait dit ?
Sa voix reste dans la continuité du reste, froide et sans passion, grave et posée mais légèrement rauque, comme quelqu'un ayant trop hurlé et s'étant cassé la voix depuis plusieurs jours. Il s'habille en général de tenues sombres avec un faible pour le cobalt, le rouge sang ou le gris acier et compte dans sa modeste garde robe quelques chemises thermos-régulatrices qui le sauve parfois des effets de son inconscience, il y ajoute souvent un long manteau en cuir noir, un pantalon cavalier de même matière et des bottes, quant à une arme hypothétique, il se contente d'un Casull ressemblant au Colt M1911 d'une époque lointaine.
Particularités : -
 Qualités et défauts : Un verre aussi bien à moitié vide qu'à moitié plein, shuffle time ?
C'est un grand perfectionniste qui n'aime pas faire les choses à moitié lorsque l'envie lui en prend et il lui arrive de rester des jours et des nuits entières sur une seule tache afin de satisfaire son besoin presque maladif de faire tout au mieux . Pour lui il n'y a pas de demi mesure, soit le travail est parfait et il n'y a rien à dire soit il est raté et c'est de sa faute et il fera tout pour éviter d'être ainsi mis en cause même si c'est de son propre fait... Il ne supporte pas que qui que se soit puisse considérer son travail comme médiocre, que ce soit pour quelque chose d'aussi simple qu'une lettre insignifiante ou pour une mission, si il n'est pas capable de briller de bout en bout il refusera purement et simplement de bouger le moindre orteil , il est capable du meilleur et doit faire le meilleur coute que coute. Pousser toujours plus loin l'adjectif 'réussi' est sa ligne de conduite et il tente de la suivre en toutes circonstances, pour lui rien n'est plus beau que de pouvoir prétendre au halo du chef d'œuvre, de pouvoir se targuer d'avoir réussi sans anicroche...
Il est très protecteur envers les rares personnes qui ont réussi à gagner son affection, plus que cela, c'est un véritable vigile ambulant qui arrivera dès que ses précieux amis auront besoin de lui et même si ceux ci ne le désirent pas, car après tout lorsqu'on a peu d'amis il vaut mieux en prendre soin quitte à en devenir sur-protecteur... Il se veut un défenseur de l'alliance en toute circonstance, prônant l'entre aide plutôt que les batailles et préférant de loin compter ses alliés plutôt que ses ennemis dont le nombre a pourtant le malheur de grossir toujours plus avec chaque année qui passe et trépasse. Il se prend souvent à faire le maximum pour ceux auxquels il tient savoure de toutes façons les moments où il peut prouver à ses détracteurs qu'il a bien un cœur et une âme même si ceux-ci sont très bien cachés. De plus il est loyal en toute circonstance, si il offre son soutient et son allégeance il ne la retire pas à moins d'un crime véritablement impardonnable à ses yeux et encore lui faudra-t-il du temps avant de se faire à l'idée. Il prend volontiers le rôle de chien de garde silencieux et invisible si cela est nécessaire... Il est intelligent, presque trop pour son propre bien, et sait que sa compréhension du monde n'est plus celle de beaucoup d'autres, en bien ou en mal, en partie bien sûr, dans les moments de solitude, il voit le monde bien différemment. Son esprit vif et entrainé peut déceler les failles dans une tour des plus compliquées d'accès, dans la plus coordonnée des formations de guerriers.
Il adore la lecture et l'étude, se plongeant volontiers dans les sciences, la politiques et l'histoire avec acharnement et délectation, absorbant la culture comme une éponge absorbe l'eau... et il retient, il retient, mettant en œuvre chaque parcelle de son esprit afin d'être le plus instruit possible. Il trouve un échappatoire à ses problèmes en se plongeant dans divers domaines... il est convaincu qu'il vaut mieux apprendre que se battre, et cela même si il est un combattant et un membre de l'armée, il n'aime pas combattre dans son état conscient et rechignera si il ne s'agit pas d'un véritable cas vital où sa présence serait primordiale et qu'importe si on le traite de lâche, il a ses convictions et n'en démord pas.
Il dissimule souvent ses sentiments, pas par choix mais par nécessité car après tout si quelqu'un de malvenu découvrait ses tendances dépressives il aurait quelques « petits » problèmes supplémentaires dont il se passerait bien mais bien entendu ça ne signifie pas qu'il ne ressent rien bien au contraire, Rey est un homme se reposant beaucoup sur ce qu'il peut ressentir, faisant parfois plus confiance à ses instincts qu'à sa raison. Il reste franc malgré une certaine tendance à ne répondre ni oui ni non lorsqu'on lui demande quelque chose et ne donne son avis que lorsqu'il pense que la situation l'indique même si il offrira toujours aide ou conseil à quelqu'un de proche ou de sympathique même si il n'est pas bavard et préfère un silence et des gestes qui disent tout plutôt que des mots en trop même s'il se forcera si la personne insiste.
Il n'a cependant pas que des bons cotés, il en a même autant que des mauvais en toute franchise. Il voit en général la vie en noir, ou dans les meilleurs moments en teinte de gris, pessimiste ? Oui il peut l'être mais dépressif est un bien meilleur terme pour le désigner, il est triste une grande partie du temps, pas d'une tristesse saine pour un sujet donné mais triste pour tout et n'importe quoi, et même parfois sans explication, il ressent un profond vide en lui même, il n'est ni joyeux ni vraiment en colère mais souvent juste indifférent, lointain et brumeux mais attention à ne pas s'y tromper il possède bien des sentiments c'est certain mais les vies non comme une part de lui qui influe sur sa vie mais plus comme un mécanisme utile et inévitable qu'il lui faut supporter et comprendre car il peut lui servir. Il a également la sensation de manquer d'énergie, il a beau savoir son corps en pleine forme il se sent souvent fatigué et lent, de même il dort très mal et lorsqu'il le fait il est assailli de cauchemars qui le plongent plus profondément dans son apathie et lui détruit élan de moral et appétit pour la journée entière et provoquent une irritabilité et une agressivité qu'il à parfois du mal à contenir couplé à une sensation d'impuissance qui ne fait qu'accroitre le cercle vicieux... angoissé et envahit assez régulièrement d'envie de suicide, car oui il ne trouve rien d'enviable à sa vie, pas une once de rose dans tout ce noir et n'a pas envie de subir une torture pareil plus longtemps tout en étant incapable de mettre cela à exécution, l'instinct de survie ou le félin peut-être mais il se sait incapable de mettre fin à ses jours tout en le souhaitant ardemment ce qui provoque en lui des accès de violence meurtrière que peu de choses sont capables de calmer et si il ne s'agissait que d'une simple violence tout serait si simple, n'est ce pas ?
Mais jamais rien n'est simple ne ce bas monde, on l'apprend vite, car si Rey' peut se montrer violent son état est doublé par une certaine psychose, non pas à tendance anti-sociale directe mais portée vers la paranoïa et les hallucinations en tout genre qui le plongent parfois dans un univers bien différent de celui visible, transformant ce que les individus peuvent dire ou la forme des choses pour les rendre menaçantes et il réagira alors encore plus violemment en tentant de se débarrasser de ces images quel que soit ce qu'il y a derrière... heureusement que les médicaments sont là pour réduire l'ampleur et la fréquence des crises. Cette tendance psycopathique se traduit également par l'apparition d'une légère « schizophrénie » ou du moins quelque chose qui y ressemble entre sa facette humaine et sa facette animale d'où proviennent des pulsions qui le terrifient et sur lesquelles il n'a qu'un contrôle discutable, des élans animaux qui l'auraient sûrement conduit à la mort depuis longtemps si il n'avait trouvé comment les sentir arriver et où s'isoler pour ne faire de mal à personne. En dehors de cela, et c'est déjà beaucoup, il n'y a pas grand chose de plus à lui reprocher si non qu'il n'aime pas l'attention, d'où qu'elle vienne, il préfère amplement passer inaperçu et se sent toujours excessivement mal à l'aise à être au centre de l'attention même si il ne le montre pas.
Croyances et espoirs : On ne peut pas dire que Reynir soit un adepte d'une religion quelconque, on pourrait même dire qu'il est profondément contre même si il n'influencera jamais personne à voir les choses de son point de vue, il est également persuadé d'être un monstre et de ne pas être capable de quoi que ce soit de véritablement bon même si il aspire à ce que quelqu'un tente de lui prouver le contraire. Il pense également que si il doit mourir ce sera pour quelqu'un qui le vaut vraiment et il ne faut pas croire que son respect soit facile à obtenir ou qu'il s'agisse d'un sentiment acquis dès le départ, avec lui on commence au bas de l'échelle et on monte à la sueur de son front mais une fois en haut il est extrêmement dur de redescendre et il fera n'importe quoi pour vous. Des espoirs ? Non pas vraiment.... peut-être une Lys d'eau sur le bord de son bureau pour chasser les ombres...
Regrets et angoisses : La vie elle même pourrait être prise pour un cauchemar de son point de vue, il ne s'agit pas d'une angoisse particulière ni d'un regret mais d'une montagne qui lui semble infranchissable même si il aimerait en voir le bout, il ne cesse de s'angoisser pour tout et rien et tire des visions infernales de la plus anodine des situations même si cela arrive souvent à retardement et sur le contre coup d'une forte émotion où il se met alors à vider son sac de tout ce qu'il a emmagasiné et qui empoisonne son esprit en alourdissant encore ses soucis durables. Il a cependant trois sujets d'angoisse principaux, le premier serait de voir ceux qu'il aime être tués, il sait d'avance qu'un tel coup serait sa fin et qu'il sombrerait définitivement dans la folie sans espoir et porte de sortie, il ne peut même pas l'envisager sans en être complétement démoralisé; son second sujet d'inquiétude se matérialise par son coté instable, il a très peur de ne pas être capable de se contrôler et en découle bien entendu la peur que l'armée ne découvre ses problèmes mentaux...
Évolutions possibles : Pour l'instant je ne voit pas avec précision, sûrement des rencontres particulières, peut-être un coup de sang qui ne passe vraiment pas inaperçu, une situation qui améliorerait son état mental....
Particularités : -
 Origines : Islandais
Histoire personnelle : Né en Islande dans une famille somme toute paisible malgré les petits tracas d'un quotidien pas toujours rose, mais dans un monde toujours plus dur et exigeant c'est le lot de ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère en or dans la bouche et qui doivent travailler à la sueur de leur front pour survivre. Son père, de nationalité Américaine mais vivant sur le sol Islandais par dérogation lors de ses permissions est un membre des forces de l'aero-naval des USA, dévoué à sa famille et possédant des principes et des valeurs de fer il n'est cependant que d'une aide limitée à ceux qu'il chéri, la vie est chère dans le pays de la liberté; sa mère est institutrice indépendante et gagne juste assez pour faire vivre mais rien de plus. Lui et son frère ainé connaissent une vie tel que le commun des mortels en connait, une enfance tranquille mais spartiate, une adolescence compliquée avec son lot de bagarres, de méfaits et de prises de bec entre membre de la fratrie ou avec leur mère, rien de conséquent jusqu'au jour où tout dérape.
Une simple dispute en apparence, à la suite d'une retenue pour insulte, l'âge ingrat a encore frappé, mais voilà ce soir là sa mère est fatiguée et ne prend pas de gants, ce soir là son frère le pousse à bout à grands coups d'insinuations dont il a horreur, ce soir là il en a assez de devoir se justifier et essaye de s'éclipser pour respirer un bon coup dehors mais sa mère ne voit pas les choses de cet œil là et tente de l'en empêcher.... sans comprendre pourquoi ni comment il l'assomme et s'enfuit avant que son frère n'ai le temps de réagir et se trouve un abri chez un ami le temps que l'orage passe. Mais voilà si il regrettait profondément son geste il se sentait aussi enivré par la façon dont il pouvait user de sa force, un mélange détonnant qu'il prit soin de garder à l'esprit chaque fois qu'un souci se matérialisait sous la forme de gros bras ou de bœuf espérant l'impressionner, lui qui avait eu besoin de son frère comme soutient s'en sortait à présent parfaitement bien seul, il résolut tout de même de faire amende honorable pour sa mère et bien que le souvenir fut cuisant elle finit par lui pardonner. Pardon qu'il tenta coute que coute de mériter en travaillant autant qu'il le pouvait, que se soit en cours ou en dehors et se jura de ne pas en venir aux mains si il pouvait l'éviter, la hantise de perdre sa famille pour de bon était bien trop grande et cela même si il aimait se battre, car oui il devait bien avouer qu'en dehors de sa peur de faire du mal à sa famille il n'avait pas la même répugnance face à des individus tiers et et s'il pouvait voir les choses de manière raisonnable, l'envie d'user de ses poings dès que l'occasion se présentait restait prompte à se manifester, une ambivalence qui ne le quittait jamais...
A 19 ans il décida de quitter son pays où les perspectives n'étaient pas à son goût et il obtint un accès au sol américain afin d'y faire ses études d'ingénieur et également pour retrouver son père ne donnant plus de nouvelles depuis plusieurs mois. Il renoua les liens qui lui avait manqués et put enfin vivre quelques temps sans avoir peur de ne pas se retenir, une présence masculine supplémentaire était plus que bienvenue... La pénurie se fit de plus en plus pressante et bien qu'il ne soit pas né sur le sol américain Rey' fut intégré au service de l'intelligence et des ressources, un poste aux revenus plus que satisfaisants et qui lui permirent de recevoir un entrainement militaire, il garda son emploi au bureau des ressources pendant quelques années avant d'être muté en agent de terrain, la vie dans un bureau fermé et privé d'air le mettant au supplice, il effectua donc des organisations de terrain....
Et l'invasion? 2018.... date fatidique entre toutes, une date dont il se souviendrait à tout jamais, il était parti en manœuvre avec son groupe et son frère, que faisait il là d'ailleurs il n'en avait jamais eu d'explication, lorsqu'un mouvement de panique avait saisi la troupe. Ils se trouvaient à la limite de la ville de Miami et rien ni personne n'aurait pu les préparer au cauchemar qui suivit les premiers signes de panique, il s'efforça tout d'abord de maintenir le calme mais lorsqu'il fut évident que rien ne pouvait produire un tel miracle il abandonna cette solution pour tenter de se replier vers la ville en sauvant le plus de matériel et de vies possible tandis que l'onde de panique semblait de plus en plus étendue, de plus en plus terrible et dans le tumulte il ne distingua pas pleinement la cause de la panique, des formes lointaines, difformes et glapissantes qui tuaient avec une facilité déconcertante... Il n'oublierait sans doute jamais cette journée d'horreur sans nom, une journée qui le laissa choqué et démotivé et seule ses obligations le poussèrent à poursuivre son travail mais les feux et les hurlements, la stupéfaction de cette journée qui marquait la fin d'un monde lui reviennent souvent en mémoire comme le goût désagréable de la peur. Pour Lui cette journée de 2018 était la peur incarnée, ou du moins il le pensa pendant quelques temps.
Alors que les Usa bouillonnent Reynir refuse de suspendre les manœuvres de son unité afin de rapatrier leur objectif, nécessaire au maintien de certains fonctionnements de l'intelligence et lors d'une mission à l'extérieur de la ville, il va apprendre que ce qu'il croyait être un cauchemar n'était en réalité qu'un doux rêve comparé à la vérité... quatre morts, pas un bruit, pas une alerte, alors que les membres de l'unité emmagasinent les réserves la chose sort de nul part et plonge sur le groupe tendu dans la panique. Rey', qui refuse de perdre des hommes, ordonne une fuite rapide mais très insuffisante devant la vélocité de la chose à quatre pattes et à la taille énorme, le véhicule de tête ne soutient pas le choc et les hommes l'occupant tenter de se battre pour leur vie, alors que six hommes supplémentaires rejoignent le néant il tente plus que sottement de tenir seul contre la chose et sans l'intervention du reste du groupe serait sûrement mort lui aussi, mais son état n'est pas un sujet de réjouissance, gravement blessé et perdant beaucoup de sang il est placé sous matériel d'urgence et emmené le plus rapidement possible en ville pour être sauvé.
Le pronostic vital n'est, miraculeusement, pas prononcé mais la blessure est très profonde et préoccupante dans les premiers temps... elle soulage pourtant en guérissant à bonne allure... Reynir lui ne se rend compte de rien, dans le coma depuis le coup, en revanche son frère a très bien entendu les diagnostics et se sent coupable de ne pas avoir été présent, prit d'un élan soudain de désespoir il est certain de voir Rey' mourir et conçoit un plan délirant pour le sortir d'affaire... il s'est en effet procuré par des moyens plus ou moins légaux une dose de Xanadu et bien qu'il n'y connaisse pas grande chose celui qui lui a vendu fabulait sur sa capacité de guérison, et bien qu'il souhaite tester lui même le produit il ne veut pas laisser une chance de sauver son frère et lui injecte la dose une fois seul avec le blessé...
...Ce fut la douleur qui le réveilla, une douleur atroce, infinie, une douleur comme jamais il n'aurait pensé que cela existait, une centaine de morts simultanées tandis que ses veines bouillonnaient, comme si son corps était une cascade qui n'existait plus que pour remplir un gouffre béant et affamé réclamant son sang. Chaque nerf de son corps hurlait sous ce qui ressemblait à une torsion en spirale, enfonçant les fibres délicates et les détruisant, contractant ses muscles si forts que ceux ci se froissaient mais même ainsi ils continuaient de durcir et de se tordre, provoquant une vive et puissante vague de douleur qui ne cessait pas, ses sens semblaient ne plus fonctionner, ou peut-être fonctionnaient ils trop bien, des millions d'informations impossible à saisir entraient dans son cerveau et en ressortaient immédiatement, ne laissant qu'un champ de ruine métaphysique derrière elles tandis qu'il tentait de bouger, un bras une jambe ou même un œil mais rien ne semblait lui obéir, il ne voyait presque rien de son environnement, ne sentait rien d'autre que la douleur monstrueuse qui continuait de l'assaillir sans fin ... et pourtant il eut vaguement l'impression de s'agripper vainement à la forme penchée sur lui, eut vaguement l'impression de tenter de se battre contre la chose froide qui l'envahissait, qui le tuait avec la froideur d'un prédateur achevant une proie, une proie... au milieu de la folie qui s'emparait de lui il eut cette seule pensée lucide, il avait l'horrible impression d'être la proie de quelque chose d'invisible et de terrible... Ensuite, plus rien...
Une gigantesque brume blanche dans laquelle il n'avait plus la possibilité de penser, de sentir ou de parler, il semblait avoir quitté le monde, et quelque part une terreur sans nom s'éveilla pour venir le torturer alors que la douleur écrasante et multiple se poursuivait à l'infini... Une minute, un éclair blanc traversant sa vue et il eu l'impression d'imploser sous une force inimaginable avant de sombrer dans une eau profonde et fraiche qui sembla le rendre insensible... Lorsqu'il s'éveilla pleinement ou, de son point de vue, lorsqu'il émergea de l'eau profonde qui avait entouré son esprit il fut surpris de ne pas être mort mais ne put se réjouir de la fortune qui avait été sienne, il sentait toujours la douleur mais bien plus vivement à présent que la folie l'avait quitté, il sentait ses nerfs détruits lancer des pointes aiguës au moindre tressaillement de sa carcasse, ses muscles le brulaient et semblaient gonflés, produisant une douleur sourde qui ressemblait à un écho de celle plus vive des nerfs tandis que ses os semblaient ne plus être retenus par quoi que se soit, son corps semblait aussi raide que celui d'un cadavre et pourtant, au milieu du brouillard de l'agonie il arrivait encore à raisonner et à avoir peur...
Quatre jours pendant lesquels il connut une terreur inimaginable, pas après pas, souffle après souffle, seconde après seconde la terreur grandissait comme une plante démoniaque et cruelle, s'enroulant autour de son cœur comme un dragon fantomatique et glacé par le mal, se logeant dans son esprit comme un esprit malsain, écrasant ce qu'il était jusqu'à l'oubli total. Un oubli profond et encore plus effrayant que la douleur ou la folie, un oubli qui s'infiltrait en lui et effaçait petit à petit tout ce qui constituait son passé, sa vie, son être... c'était un monstre qui se nourrissait de la mémoire et la dévorait sans rien laisser, un monstre froid et avide, un monstre sans fond...
… Il ne fut jamais mis au courant des ravages qu'il avait causé, il ne fut jamais mis au courant des multiples blessures qu'il infligea autour de lui, des objets détruits et de son propre corps qui subissait des déformations inconcevables, non tout cela personne ne jugea bon de le lui apprendre. En revanche il fut placé sous surveillance et suivit de très près durant la longue période de convalescence qui suivit, mais qui ne fut rien d'autre qu'un enfer de plus, les regards de peur, la méfiance autour de lui n'avait pas d'explication ou du moins il ne les associait pas à l'horreur qui restait imprégnée dans sa mémoire comme marquée au fer rouge.... il n'arrivait pas à dormir, il revoyait sans cesse le monde délirant et obscène de la douleur qui l'avait envahit, il se voyait aussi mais ne se reconnaissait pas, quelque chose chez lui n'allait pas... au fil des jours il se sentait de plus en plus mal, tout son corps le démangeait comme si il cherchait à sortir de sa propre peau, il voyait des détails de son environnement qu'il n'aurait pas décelé avant sa blessure, il avait mal à la tête presque en permanence et de gros troubles de la visios, surtout en plein jour et surtout... surtout il avait envie de viande, pas une envie saine de manger un bon steak mais une envie de viande crue et saignante qui le quittait difficilement. Ce fut cet état de fait qui l'alarma vraiment et qui le fit chercher une réponse, un être humain ne se mettait pas à vouloir dévorer de la viande crue après des millier d'années d'évolution... et évidemment on continuait de le traiter comme si il était une menace affreusement dangereuse ce qui n'était pas pour l'apaiser.
Ce fut son frère qui le lui apprit lors de sa seule visite, vidant son sac comme si il se confessait, une expression de tristesse infinie sur le visage... son cerveau n'enregistra pas tout de suite ce qu'il entendait, il mit une bonne dizaine de minutes avant d'enfin lever les yeux vers le visage qui ressemblait tant au sien... et de lui assener un violent coup de griffes. Bien évidemment il ne lui resta pas beaucoup d'illusions sur son état et son séjour en zone d'isolement lui permet de faire le point sur l'énormité qui venait de s'abattre sur lui tel une montagne, si la découverte de son nouvel aspect animal était terrible et de plus dure à accepter le sentiment de trahison qu'il ressentait à l'égard de son frère le dépassait encore... l'une des personnes pour lesquelles il se serait sacrifié l'avait transformé en monstre...
Il fut pourtant mis en liberté après une semaine, avec une réserve conséquente de médicament, la panique et la désolation été toujours là, l'hôpital débordé et n'ayant pas les ressources pour s'occuper de lui, ni le personnel pour le restreindre avec efficacité et Rey', comme une ombre sans réelle pensée, rentra dans sa vie comme si rien ne s'était passé.... en apparence, car dans son esprit plus rien n'était en place, il était perdu, il avait mal, il se haïssait mais quelque chose l'empêcha de fuir hors de la ville pour se tuer, son devoir. Il ne pouvait faillir à son devoir, il avait prêté serment, il tiendrait parole.... et se força à faire comme si de rien n'était pour reprendre son poste dans l'armée... bien entendu il dû trouver une explication aux évènements mais il sembla que son entourage avait mieux à faire que de jouer aux inquisiteurs, il eut donc la chance de passer inaperçu au milieu des autres soucis. Deux ans s'écoulèrent durant lesquels il se battit entre sa loyauté, son devoir et la part d'animal qui lui soufflait de déchirer ce qui le retenait en place, deux ans durant lesquels il se renferma et devint plus sombre chaque jour jusqu'à toucher le fond mais toujours sans montrer quoi que ce soit de peur que quelqu'un note les éléments les plus voyants de son « changement », éléments qu'il ne maitrisait pas toujours surtout lors de coup de sang particulièrement violent... si il avait aimé se battre et avait pu juguler son envie d'en découdre avec le monde avant le changement il avait bien du mal à en faire autant à présent, la part animale en lui ayant développé ses instincts de prédateur et sa violence de manière exponentielle et pour enrayer la machine infernale il se porta de plus en plus volontaire pour le terrain, espérant s'épuiser assez pour que le félin ne se réveille pas. Ce fut au cours d'une de ses sorties qu'il trouva sa première étincelle dans la nuit...
Une simple mission, enfin simple était un bien grand mot puisqu'il s'agissait d'escorter des scientifiques un peu fous cherchant à étudier les créatures mais on ne demandait pas son avis à Rey', juste sa force, et il fut plus qu'heureux de répondre présent tout en ayant dans un coin de son esprit l'idée de mourir sous les coups des choses, une fin certes terrible mais bien moins à ses yeux que de vivre dans la peau d'un monstre fait homme. Il n'eut qu'une unité réduite directement sous ses ordres, pour son plus grand plaisir, mais eut la surprise de constater que les laboratoires avaient fait appel à des mercenaires pour l'occasion et Rey' ne put s'empêcher de penser, en les voyant, que l'armée l'envoyait surtout pour ne pas perdre la face. Il n'avait cependant pas le moindre grief contre eux et décida d'emblée de faire bon ménage et bonne figure, la mission allait durer trois semaines il valait mieux s'entendre, d'autant qu'il n'avait pas envi de se battre contre la perche humaine qui leur servait de lieutenant. Perche dont il apprit bien vite le nom, Gabriel, avec qui il établi bien vite une relation cordiale et rafraichissante, trouvant dans le mercenaire un roc que même sa face féline semblait hésiter à vouloir attaquer... il se sentait agréablement à l'aise avec l'homme et en trois semaines il eut le temps de commencer à le connaître et à l'apprécier, plus que de raison d'ailleurs même si il se garda bien d'en faire montre, d'une part parce que l'invasion n'avait en rien entamé les clichés homophobes de l'armée des US et d'une autre part parce qu'il ne voulait pas se rendre ridicule devant un Gabriel au charisme incontestable, encore une fois bien trop à son goût. Toujours est il que le chemin de Rey' croisa celui de la troupe des Wolves pendant quelques temps et ils travaillèrent parfois sur les même missions, toujours couronnées de succès et alimentant le malaise du soldat aussi bien que son attachement au groupe qu'il vint à considérer d'un œil totalement différent de celui de beaucoup de ses collègues. Tant et si bien que le jour où le lieutenant lui annonça son départ pour la Russie il renonça à sa place dans l'armée pour accompagner la troupe...
Le changement de paysage fit un peu de bien à son moral vacillant mais un nouveau problème se présenta à lui, celui de la subsistance, et malgré une forte envie de rester auprès des Wolves (et surtout de leur leader) il se résolut à rejoindre l'armée par manque de solution alternative et malgré quelques discussions houleuses il finit par poser bagage dans le service de sécurité du mur. Dans le même temps il se résolut à dissimuler du mieux possible ses tendances félines et ses sautes d'humeur de plus en plus fréquentes et abyssales mais comment faire lorsqu'on veut le dissimuler à son employeur ? On passe par le marché noir bien entendu, et après une courte sortie et quelques questions ( et autres ) bien placées il fut dirigé vers le B.O.B où on lui avait indiqué qu'il pouvait trouver de quoi assommer ses problèmes de manière efficace et en toute discrétion et si se faire passer pour un amateur de jolies filles à moitié nues lui déplaisait profondément et le dégoutait presque il préférait cela à la perspective de rester figé au même poste éternellement et ne se priva pas de « l'aide » qu'apportaient les divers produits destinés à tempérer ses crises et son état de profond désespoir. Il n'avait pas envie de rester immuable, puisqu'il n'était pas capable de mourir ou qu'il recevait toujours de l'aide pour l'en empêcher il se décida à mener une vie à peu près normale, en agissant le plus normalement possible dans sa situation et cela passait également par l'ambition, apparente seulement puisqu'en vérité il s'en moquait un peu, il donna le meilleur de lui même et fit tout son possible pour être promu, vidant le trop plein de violence et autres que les médicaments ne pouvaient contenir... la réussite fut bien pire qu'il ne s'y était attendu, tant et si bien qu'un jour il se retrouva au poste de capitaine de la sécurité du mur sans avoir vu le bond qu'il avait effectué dans la hiérarchie.
Dans le même temps il se rendit très souvent au B.O.B, les premier temps il s'agissait simplement des pilules et drogues pour son état mais cela se transforma bien vite... Une petite lumière vint éclairer son abime personnel, une petite lumière à l'apparence plus qu'attirante, aux danses magnifiques qu'homme et animal admiraient de concert, et répondant au doux nom de Shea, sa « rencontre » avec la jeune femme, à savoir elle dansant pour le plus grand bonheur de la salle et lui au fond de ladite salle,foudroyé sur place et tentant d'aligner deux pensées cohérentes sans y parvenir... pour le coup il allait beaucoup mieux, un peu trop bien même, il ne pouvait pas détacher les yeux d'elle, ne pensait plus qu'à elle et son état se poursuivit toute la nuit, chassant même ses cauchemars habituels, tant et si bien qu'il revint au bar le lendemain, et le surlendemain et tout les jours suivant, espérant la revoir mais sans avoir le courage de l'aborder de quelque manière que ce soit et même si une ou deux fois il se retrouva à pouvoir lui parler, de son fait non du sien, il en oubliait jusqu'à son alphabet tant il était euphorique.... et il se mit à penser à elle de plus en plus, ne supportant pas de passer plus de quelques jours sans la voir. Ses nerfs furent pourtant mis à rude épreuve lorsqu'il entre un soir pour s'entendre dire que Shea ne danserait plus, la scène fut un écho d'une autre découverte deux ans auparavant dans un hôpital de Miami et si il ne blessa personne il provoqua tout de même de beaux ravages avant d'être enfin contrôlable, et certains objets portent à présent des traces de coup de griffes malvenus... il replongea de plus belle dans sa déprime, passant des semaines à broyer du noir avant de se résoudre à lâcher prise et pile au moment où il se fit une raison il apprit que la jeune femme était en poste dans l'armée... et qu'il pouvait donc la revoir, voire... l'intégrer à son service ? Même si il ne souhaite pas la mettre en colère, après son premier refus, il n'enterre pas l'idée définitivement....
 Date d'arrivée : 2021
Raisons de votre présence à Saint-Pétersbourg : Pour lui une destination comme une autre et singulièrement éloignée de l'épicentre de ses cauchemars ce n'est pourtant pas lui qui a pris la décision mais un loup du nom de Gabriel, Rey' n'a fait que suivre le mouvement et ne s'en plaint pas le moins du monde. Toutes les villes se valent....
Activité exercée : Capitaine de la sécurité du mur.... il n'aurait jamais pensé se retrouver de nouveau enfermé dans un bureau, il n'a aucun sentiment pour son travail et s'y applique sans la moindre passion mais avec l'efficacité qu'il a toujours eu dans sa carrière de militaire. Il dirige les brigades de sécurité chargées de maintenir le mur en un seul morceau et de nettoyer les anciennes stations de métro où grouillent parfois les créatures...
Lieu de résidence : Son poste de capitaine lui octroie un logement plus que satisfaisant dans les baraquements militaires, ne tenant pas plus que ça à un autre lieu de vie qu'il aurait choisi il se contente de cette antre et y passe presque tout son temps lorsqu'il ne travaille pas et qu'il ne rend pas visite à certains mercenaires? Pourtant on ne peut pas vraiment dire que son logement reflète ce qu'il est, tout est impeccablement en ordre et rien ne laisse paraître qu'on y vit, il n'a ni objet personnel ni décoration et se contente du strict minimum et comme il n'a jamais eu l'intention d'inviter qui que ce soit cela ne le gène pas plus que de mesure. Il s'agit d'un lieu de vie mais non d'un lieu d'esprit même si il le voit comme son sanctuaire personnel loin du reste du monde.
 Talent dont vous disposez à l'heure actuelle : Disposant d'un talent physique Rey' est capable de se transformer en panthère noire et dispose de tous les avantages liés à cet aspect animal bien qu'il ai réussi à se transformer partiellement avec de l'entrainement, se dotant de griffes ou de crocs plutôt que d'un aspect total. Bien entendu il s'agit d'une transformation ponctuelle et pas aussi aisée qu'elle peut paraître, il ne s'agit pas de claquer des doigts pour se couvrir de fourrure il lui faut un minimum de concentration, de même pour une transformation partielle qui, de plus, est plus douloureuse qu'une transformation totale, les caractéristiques transformées ( ongles en griffes, dents en crocs...) lui causent plus de souffrance sur le moment mais dure aussi dans le temps et il lui faut au minimum deux jours avant de ne plus rien sentir. Les transformations partielles ne durent pas plus de quelques heures tout au plus mais il peut rester jusqu'à plusieurs jours sous forme féline totale mais prend alors le risque de ne plus être capable de revenir à sa forme originelle et de ne plus être qu'un gros chat un peu plus intelligent que la moyenne.
Conséquences physiques ou psychologiques : Des handicaps il y en a.... le premier d'entre eux est la menace constante de transformations partielles non contrôlées sous le coup d'émotions fortes, des transformations qu'il ne peut absolument pas prévoir ni empêcher. Le second est son état mental déséquilibré, il se bat contre sa nature féline qui surgit souvent au pire moment, lui suggérant des choses que sa nature humaine refuse en bloc mais sans la force à faire taire sa rivale, il marche en permanence entre les deux et en est très perturbé. De plus lorsqu'il a effectué une transformation complète de plus d'une heure il a énormément de mal à faire la transition entre le félin et l'homme, dénouant difficilement son esprit de son corps animal et provoquant souvent des mélanges étranges en plus d'une fatigue très importante, pour une transformation complète de deux heures il aura besoin de deux jours pour pallier la dépense d'énergie. Il doit également manger afin compenser le changement de corps et aura des sens brouillés et mal coordonnés.
Mode d'injection : A la suite d'une blessure de créature Rey' a été plongé dans le coma en raison de sa blessure. Son frère panique et, pensant que cela le sortirait d'affaire mais ne sachant absolument rien sur le sujet, lui injecte une dose de Xanadu à l'insu des médecins...
Il l'a très mal vécu et revit souvent la scène en cauchemar, pour lui son don est une malédiction dont il se serait bien passé si on lui avait demander son avis et même si il devait en mourir il aurait préféré sa fin à la transformation mais puisqu'on lui a imposer il n'a pas voix au chapitre. Le « on » en question n'a en revanche pas intérêt à croiser sa route de nouveau si il tien à sa vie....
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