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 L'Université Espoir

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AuteurMessage
Friedrich Shills
R.O. Critico-technique

R.O. Critico-technique
Friedrich Shills


Messages : 53


Feuille de personnage
Relations :

L'Université Espoir _
MessageSujet: L'Université Espoir   L'Université Espoir Icon_minitime1Jeu 26 Aoû - 23:51

L'Université Espoir 3org_u10

L'Université Espoir Ue10

Située dans le quartier HS, aménagée dans des appartements privés (piètres restes d'un building réaménagés par le gouvernement sans leur trouver d'utilisation ennsuite) loués avec l’argent de généreux donateurs, la Nouvelle Université, comme on l’appelle également, regroupe 11 « professeurs » de matières diverses et variées et une soixantaine d’élèves de 6 à 17 ans. Le prix d’inscription y est extrêmement faible, environ 200 crédits par semaine. Le panel des matières enseignées est très large mais comporte énormément de trous, il n’y a par exemple pas de professeur de mathématique ou de physique (pas de prof de dessin non plus, cf logo). Les professeurs sont payés au lance-pierre mais la plupart se satisfont de l’espoir d’être un jour accrédité B en prenant bien moins de risque qu’un militaire. Mais il faut montrer patte blanche avant d’intégrer le conseil universitaire, qui ne compte que 3 membres. Un professeur nouvel arrivant est considéré de classe C pendant au moins 3 ans, pendant lesquels il doit faire preuve de l’utilité de sa matière ainsi que de ses capacités pédagogiques. Malheureusement, si le gouvernement considère le corps professoral comme étant d’utilité publique, il ne le considère surement pas assez utile pour le rémunérer justement et depuis l’établissement de la gouvernance temporaire, le budget éducation est désespérément bas, ne dépassant pas les 1000 crédits mensuels pour un membre du conseil, 800 sinon.

Face à ce fait, les professeurs de l’Université Espoir ont fondé un syndicat, mené par la pragmatique Elaine Wellington. Ce syndicat a plusieurs fonctions : il distribue des tracts et colle des affichettes dans les lieux publics fréquentés ainsi que sur les bâtiments importants de la ville pour recruter de nouveaux professeurs, mais s’intéresse également aux talents latents qui pourraient sommeiller dans les taudis, car pour un citoyen de classe C, l’offre est plutôt alléchante, même s’il faut tout de même avoir quelque chose à enseigner ; il organise également des manifestations, notamment devant les bureaux du gouvernement, pour obtenir un financement plus conséquent (relique d'un passé enterré qui ne porte pas de fruits excessivement généreux) ; il débusque également de nouveaux mécènes pour financer l’université et pour payer l’escorte militaire qui accompagne les voyages entre les taudis et le bâtiment scolaire. Si l’Université Espoir est perçue de façon très positive par le gouvernement, le syndicat est au contraire considéré comme une bande d’emmerdeurs un peu trop zélés. Bizarrement, depuis la création de ce syndicat, 2 ans après l’Université, les généreux investisseurs, qui auparavant étaient fiers de contribuer à l’érection d’un nouveau temple du savoir, sont tous devenus anonymes, mais les dons n’ont heureusement pas diminués.

Mais le syndicat n’a pas que des objectifs, il a aussi des victoires, notamment ce qu’il a obtenu de l’armée en persuadant quelques soldats d’assurer la sécurité du trajet Taudis-Université Espoir contre une rémunération plutôt conséquente. La chose s’est rapidement officialisée, curieusement. L’armée détache quotidiennement un groupe de 8 soldats chargés d’escorter les élèves et les professeurs des taudis jusqu’à l’Université le matin et sur le trajet inverse en fin de journée. Le but de cette escorte est en fait double, l’armée assure leur sécurité pendant la traversée des taudis et veille à ce que personne ne quitte les rangs lorsque le groupe atteint le quartier sécurisé. Après tout, un gouvernement octroyant des laissez-passer spéciaux à des enfants des taudis doit bien s’assurer qu’aucun débordement n’en découle.

L’Université possède un bureau dans les bas-quartiers, où un professeur effectue une permanence 3 jours par semaine contre une prime de 100 crédits. Ce poste est un vrai calvaire, car il reçoit à peine 4 visiteurs par semaine en moyenne, mais il est pourtant essentiel à l’essor du système, car une immense majorité du personnel provient de ce côté du poste de contrôle. Chaque professeur assume ce poste en alternance, ce qui laisse tout de même 10 semaines de répit entre chaque séance de torture.

Le quotidien des professeurs est parfois très compliqué tant il leur est difficile de joindre les deux bouts, sans parler de leur implication presque nécessaire dans le syndicat s’ils veulent accéder au conseil. La plupart des passionnés reversent d’ailleurs 50% à 70% de leur salaire dans le budget et, même si les radins ne sont pas moins bien considérés, disons qu’il est quand même bien vu de participer à hauteur de 15-20%. L’absence de formation aux méthodes de pédagogie modernes et la difficulté relative des élèves, qui sont souvent bien plus intéressés par voler un stylo que par s’en servir pour conjuguer un verbe au futur, terminent de dresser le tableau de professeurs stressés, malmenés mais indubitablement passionnés.

Avec tout ça, les professeurs trouvent encore la force de donner des cours du soir pour les adultes, dans le bureau des taudis, de façon totalement bénévole, même si une tirelire posée à l’entrée suggère qu’une donation est toujours bienvenue. Par groupes de 3 à 5, accompagnés d’un professeur, les bonnes gens peuvent discuter de divers sujets, échanger des points de vue et tenter d’en apprendre plus sur des thèmes parfois inaccessibles. Bien entendu, il n’y a aucun diplôme à la clé mais la participation est au rendez-vous.

Attention, dernier point mais non des moindres, l’Université Espoir n’a d’université que le nom, son système est très différent et relève plutôt de l’œuvre caritative en beaucoup de points. Les professeurs n’ont aucun diplôme pour la plupart et ne font pas de recherches dans leur domaine. Il n’y a ni campus, ni cafétéria, ni distributeurs de boissons fraîches, les locaux sont propres mais restreints (3 appartements mitoyens, chacun contenant 2 salles de classe, excepté le dernier qui contient la salle des professeurs et la salle de réunion), les élèves logent chez eux et doivent amener de quoi manger et boire s’ils désirent se restaurer le midi. Enfin, les diplômes obtenus, appelés certificats, n’ont de valeur qu’à Saint-Pétersbourg.

Postes à pourvoir :

  • Elaine Wellington, conseillère universitaire (voir fiche prédéfinie) : Professeure d'anglais, d'économie et de comptabilité, cette femme a un tempérament hors normes. En plus d'être une femme respectée et une enseignante appréciée, elle est aussi à la tête du syndicat des professeurs et participe à tous les mouvements de celui-ci. Sa classe A, qu'elle tient de sa situation personnelle, lui octroie une certaine intouchabilité qui s'étend sur l'Université et ce qui la compose, y compris ledit syndicat, pourtant mal perçu par l'autorité.

  • Autre conseiller universitaire : Acteur important de la vie universitaire, le conseiller cumule l'enseignement et l'administration quelque peu chaotique de l'Université. L'espoir est un maître mot pour ce personnage engagé, qui n'hésite pas à reverser une partie importante de son salaire dans le système afin de faire valoir ses idéaux.

  • Professeur simple, élève, mécène : Ces rôles ne sont pas directement des postes à pourvoir car ils ne sont pas assez consistants seuls. Néanmoins, il est tout à fait possible, et bienvenu, d'incarner un personnage donnant quelques heures de son quotidien à enseigner ce qu'il maîtrise à l'Université Espoir ou un orphelin de classe D situé de l'autre côté du bureau. Il est également sympathique, si vous incarnez un personnage plus aisé, de mentionner que vous faites parfois un petit chèque plein d'espoir à l'Université.
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L'Université Espoir

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